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One act of gratitude, generosity or solidarity—sometimes all three—every day of 2016.

Penser après le 07 mai 2017 / Post-election thoughts

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Dani and Ever, Day 7 / Dani et Ever, jour 7

par Régis Taranto

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de pensée unique car sinon nous ne pourrions à aucun moment suggérer une pensée divergente. Il existe en revanche une pensée dominante. Elle a un nom : c’est la pensée qui encense la mondialisation libérale.

La pensée politique majoritaire n’est pas une norme immuable mais une domination à un moment donné d’une idéologie. Or, pour penser autrement, il faut faire émerger justement une nouvelle pensée encore anomale (qui ne correspond pas à la norme) qui viendra prendre la place de la norme actuelle.

Sur quelle base transformer la pensée ? La pensée défendue par Macron et ses admirateurs est une pensée, à juste titre controversée, mais indéniablement moderne car elle reprend simplement les codes et la grammaire d’un nouveau modèle économique qui a porté le capitalisme a un stade avancé. Transformer en profondeur cette pensée pour améliorer le sort de l’humanité impose nécessairement de transformer en amont les mentalités. Parfois, l’opération sera violente, parfois, elle sera culturelle, voire institutionnelle si le vote peut remplacer à temps pacifiquement la colère de la rue. Mais dans tous les cas, il ne s’agit pas de chercher un modèle dans le passé, dans la réaction, mais plutôt d’inventer un modèle de pensée qui s’inspire du mieux de ce que l’on a déjà pour l’orienter autrement.

L’esclavagisme, la colonisation… étaient des phénomènes encore totalement normaux au siècle dernier. Aujourd’hui, beaucoup plus d’individus ont rayé ces conceptions tragiques de leur sphère de pensée « normale ».

Ni Macron, ni Le Pen ne sont des monstres en tant que personnes défendant des pensées. En revanche, si Macron pose les siennes sur un socle contemporain, Le Pen défend des idées qui nous font tout simplement faire un bond en arrière.

Oui, il y a un enjeu le 07 mai 2017  qui va au-delà du vote politique. C’est aussi un moment où la pensée doit choisir à quelle étape de la vie humaine elle se situe. Veut-on revenir en arrière et refaire perdre du temps à cette même progression de la pensée en s’interrogeant sur la possibilité de races différentes ? Sur les bienfaits de l’isolationnisme national ? De l’infériorisation des femmes ? Ne veut-on pas au contraire, partir de l’évolution réelle de la pensée à partir du point où la mondialisation libérale l’a conduite, même de manière insatisfaisante ?

La mondialisation en soi n’est pas que souffrance. Internet a permis de créer plus qu’aucun autre système la véritable possibilité d’une internationalisation dont les gauches, d’ailleurs, peinent à repenser leurs modèles pour concrétiser leur vœu pourtant séculaire d’internationalisme. L’Europe, en ce qui concerne la France, a permis à des milliers de jeunes de rencontrer leurs voisins et de créer des liens forts et durables qui sont de meilleurs remparts contre les guerres que nos ambassadeurs dans leurs tours d’ivoire. L’Euro tant décrié, nous permet chaque jour de comparer les niveaux de vie réels entre les individus à l’échelle de L’Europe et de stigmatiser plus judicieusement les dysfonctionnements du marché libéral.

La nouvelle pensée dominante à laquelle j’aspire, c’est celle qui prendra l’être vivant (humain comme animal) dans sa dimension inviolable du droit à exister sans souffrir. La pensée repensera les rapports de forces en déconstruisant progressivement les mécanismes froids et inhumains de nos bureaucraties qui tuent le vivant.

Macron n’est pas le génie du mal libéral pas plus que Le Pen ne serait l’incarnation du démon fasciste du XXe siècle, c’est donner bien trop d’importance à l’individu sur la collectivité. Mais si l’un offre un cadre permettant la résistance et la progression de la pensée, l’autre nous fait reculer de plusieurs décennies à une époque où l’urgence climatique et écologique démontrent l’aspect catastrophique et irréversible d’une telle démarche. Une pensée moderne, c’est celle qui s’insurge au nom de l’écologie contre Monsanto, pas celle qui doit encore justifier que l’accueil d’un réfugié politique n’est pas l’ouverture aux barbares étrangers.

Le 07 mai, il n’y a pas à tergiverser. Il ne s’agit pas de faire des calculs politiciens scabreux, ni de mettre dans le même sac les pensées en espérant béatement que l’avenir viendra gommer les aspérités naturellement. Si le visage de Marine Le Pen apparaît sur les écrans dimanche 07 mai, nous aurons décidé collectivement de faire une sorte de retour en arrière en donnant aux pensées les plus affreuses un pouvoir encore inédit.

Quant aux intellectuels, politiques et philosophes, qui appellent à l’abstention et qui prétendent que tout n’est que mascarade ou qui se cachent au nom d’idées plus justes et plus vraies, ils oublient peut-être que les humains n’aspirent pas à des concepts philosophiques abstraits de bonheur ou à des pensées qui les divisent systématiquement en les exhortant chaque seconde à lutter, à combattre, à détester l’autre… mais au contraire à des idées qui inspirent, qui poussent à la création, qui idéalise la vie en commun.

Il n’y a pas plus de vérité dans le discours d’un idéologue humaniste que dans celui d’un ouvrier qui souffre et qui vote Le Pen. Car sa douleur est réelle et elle ne peut être portée sur le discours intellectualisé d’une société meilleure qu’on construira pour lui s’il vote bien. Il faut construire avec ce même ouvrier cette nouvelle société et l’intégrer à la pensée créatrice. Mais pour y parvenir, il faudra sans relâche, chacun à son petit niveau sociétal, défendre gaiement (car la vie en commun doit inspirer la joie avant tout) de nouveaux modèles de pensées sur le difficile terreau froid et cruel du capitalisme.

Mais ces idées n’auront aucune chance de fleurir dans le fumier non fertile de pensées déjà pourries jusqu’aux racines et que propose la candidate du Front National.

La liberté de pensée le 07 mai au soir n’a qu’un candidat. La pensée plus juste en a des millions qu’il faudra commencer à fédérer le 08 mai nécessairement autour d’autres représentants qui ne représenteront plus la pensée égoïste mais celle du vivre ensemble en toute liberté, égalité et fraternité.

Européen dans le cœur et internationaliste dans les idées, Régis Taranto recherche sans relâche le partage entre les peuples et revendique le droit à la différence. Parce que nous sommes tous différents, aucun système ne doit nous soumettre à une identité unique. Nous sommes des identités, tous différents mais tous unis dans la différence.

Post-election thoughts: What comes after May 7?

English translation by Christine Buckley

Contrary to accepted ideas, there is no such thing as a unique mode of thought. If there were, we could not, at any moment, suggest a divergent view. On the other hand, there is such a thing as a dominant way of thinking. It has a name: the doctrine that showers praise upon free-market globalization.

The political point of view of the majority is not an unchangeable standard but rather the influence of a certain ideology at a given moment. And yet, in order to think differently, we need to bring about the emergence of a new mode of thought, still anomalous, that will come to take the place of the current standard.

On what basis can thought be transformed? The philosophy defended by Macron and his admirers is a way of thinking, an understandably controversial yet undeniably modern one, for it simply picks up the codes and grammar of a new economic model that has brought capitalism to an advanced state. Deeply transforming this way of thinking in order to improve humanity’s lot first requires a transformation in mentality. At times, the operation will be violent while at other times it will be cultural or even institutional—if the voting process is able to peacefully replace the anger in the streets before it is too late. But in any case, it’s not a question of seeking a model from the past, by reacting, but instead of inventing a new thought model that takes its inspiration from the best of what we already have in order to orient ourselves differently.

Slavery and colonialism were phenomena still considered completely normal during the last century. Today, many more individuals have struck these tragic conceptions from their sphere of “normal” thinking.

Neither Macron nor Le Pen are monsters, as much as they are individuals defending certain ideas. However, while Macron puts his own ideas up on a contemporary pedestal, Le Pen defends concepts that will, quite simply, force us to take a leap backward.

 Yes, there’s something at stake on May 7, 2017 that goes beyond a political vote. It’s also a moment wherein “thought” must choose at which stage of human existence it wants to position itself. Do we really want to turn back the clock and lose more time we could better use to advance our thinking by reconsidering racial differences? Or the benefits of isolationism? The inferiority of women? Wouldn’t we rather start the real evolution of our thinking from this point to which free-market globalization has driven it, even if this place itself is dissatisfactory?

Globalization in itself is not pure suffering. More than any other system, the internet has allowed for the creation of a true internationalization, while the Left struggles to rethink its models in order to give concrete expression to its nevertheless secular desire for internationalism. Europe, as far as France is concerned, has permitted thousands of young people to meet their neighbors and to create strong and enduring links that are better ramparts against wars than our ambassadors in their ivory towers. The oft-disparaged euro allows us, on a daily basis, to compare real standard-of-living levels between individuals at the European level and to more judiciously condemn the dysfunctional aspects of the free market.

The new way of dominant thinking to which I aspire is one that will take into account all living beings (human and animal) in their inviolable right to exist without suffering. This thought system will re-envision relations based on force by progressively deconstructing the cold and inhuman mechanisms of our bureaucracies, which kill living beings.

Macron is not the genie of free-market evil any more than Le Pen is the incarnation of the 20th century’s fascist demon: saying so grants too much importance to the individual over the community. But while one offers a frame that permits resistance and the evolution of our thought process, the other pushes us back several decades, in an era when the urgency of our ecological and climatic reality clearly demonstrates the catastrophic and irreversible effects of such a step. A modern thought system is one that revolts in the name of ecology against Monsanto, not one that still has to explain why welcoming a political refugee does not translate into opening the borders to “barbaric foreigners.”

On May 7, there can be no equivocation. It’s not a question of calculating which politician behaved worse than the other, nor of putting one’s thoughts in the same basket while hoping beatifically that the future will come and erase the rough patches on its own. If Marine Le Pen’s face appears on our TV screens Sunday May 7, we will have collectively decided to go backwards by granting the ghastliest thoughts a power hitherto unknown.

As for intellectuals, politicians and philosophers calling for voter abstention and who maintain that everything is a masquerade or who hide behind the mantle of the most truthful and just ideals, they may be forgetting that human beings do not aspire to abstract philosophical concepts like happiness or to thought systems that systematically divide them while urging them at every second to struggle, to fight, to hate one another…but on the contrary, to ideas that inspire them, that push them to create, that idealize communal life.

There is no more truth in the discourse of a humanist ideologue than there is in the words of a suffering laborer who votes for Le Pen. Because his or her pain is real and it cannot be borne by an intellectualized discourse about the “better society” we’ll construct for them if they vote “well.” We need to build this new society with this same working-class person and integrate her into the creative thought process. In order to get there, we have to, without respite and each at his or her own small and societal level, merrily defend (because communal life should inspire joy above all) and dig out space for the new ways of thinking in this difficult, cold and inhospitable soil that is capitalism.

But these ideas won’t have any chance to flourish in the infertile pile of thought manure rotten to the roots proposed by the National Front’s candidate.

On May 7, 2017, freedom of thought has only one candidate. Beginning on May 8, the millions of us who believe in a fairer thought system have to come together and elect representatives who will no longer stand for the selfish mode of thought but will instead speak up for an existence in which we can live together in true liberty, equality and fraternity.

European at heart and internationalist by virtue of his ideas, Régis Taranto is relentlessly searching for ways to bring people together and stands for our right to be different. Because we are all different; no system should be able to subject us to a singular identity. We are identities, all different and all united in this difference.

 

 

 

 

Rice cakes and RAM in St. Denis: Akim

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“The whole class is against him. So I stood up for him.”

Le portrait d’Akim fait partie d’une série de portraits d’habitants de Saint Denis réalisés en collaboration avec ICF Habitat La Sablière.

Christine Boulanger dessine et écrit des portraits. Elle a crée Visages d’en Faces début 2016 pour valoriser son quartier à travers ses habitants et pour lutter contre les a priori. Chaque portrait est une bouteille à la mer et une invitation à plus de solidarité.

Akim’s portrait is part of Christine Boulanger’s series on the inhabitants of St. Denis, in collaboration with ICF Habitat La Sablière.

Christine interviews the people she draws, creating both visual and written portraits of her subjects. She started Visages d’en Faces in early 2016, to promote her neighborhood and combat prejudice.

The English translation of this text is below the French original.

Akim

par Christine Boulanger

Déjà rassasiée avec un délicieux gâteau de riz, je me demande comment venir à bout des trois autres, posés tout chauds à côté de mon café. Heureusement, personne n’a vu venir le petit frère d’Akim, qui s’éloigne déjà avec un gâteau dans la bouche : je laisse lâchement mon petit allié se faire gentiment gronder.

Akim a bientôt dix ans. Ses parents ont quitté sans aucun regret la cité des 4000 quand il avait deux mois. Depuis, la famille s’est aggrandie et on se sent à l’étroit. Mais « ici, on se dit bonjour, on se respecte ». Avec quelques recadrages : les vendeurs sur les chaises à la sortie de l’ascenseur ne proposaient pas exactement des tours Eiffel en plastique. Ils sont partis avec l’installation d’un interphone et l’arrivée de Mohamed qui a remplacé la gardienne tombée malade. « Il est bien : on lui parle, il écoute. » Ahmed, le père d’Akim, poursuit : « Les environs deviennent une petite Défense avec Generali, SFR, Arcelor, Xerox… Il y a même des plateaux de télévision. »

Akim : « On a beaucoup de choix pour les parcs, des fois je sais pas où aller : il y a des terrains de basket comme au parc des Acrobates, ou le Temps des Cerises où on se fait moins mal quand on tombe. Je préfère le foot, même si je suis plus doué au basket où je ne perds pas les ballons bêtement. L’autre jour, de une, je ne voulais pas être gardien et on était déjà entrain de perdre 5-1. Le ballon est passé en-dessous de moi. Mais maintenant je peux plus faire ces erreurs au foot : avant j’étais mauvais joueur mais comme j’étais le plus jeune, les autres essayaient de ne pas trop m’énerver. »

Sa mère confirme : « Je l’appelais : ‘Tu vas rester là pleurer? Monte !’ Et lui répondait : ‘Non, je joue !’ Et puis Il a fini par comprendre que dans le jeu, il faut perdre ou il faut gagner. »

Akim : « Maintenant la règle c’est : quand le ballon touche la barre transversale, le joueur va aux buts. »

Quelle influence un prénom a-t-il sur une vie ? Akim signifie « juge » ou, comme précise sa mère, « celui qui donne la raison à celui qui la mérite, qui a bien travaillé… ». Ahmed, le père d’Akim complète avec un sourire « … et non pas à celui qui connaît le patron, vous voyez ? »

Akim : « J’ai un ami, tout le monde dit qu’il est gros. Mais moi je dis qu’au moins, il a beaucoup de force alors que moi, je suis tout maigrichon. Le seul problème, c’est qu’il est épuisé que tout le monde le traite. Toute la classe est contre lui. Donc moi j’ai pris sa défense. »

Sa mère est à la fois fière et pas toujours rassurée: « Akim n’a pas de limite. Même là où il ne comprend pas, il va y aller ! En vacances aux Comores, il voit des enfants avec un paquet de cigarettes : ‘Ça se fait pas ! Vous faites quoi ?’ »

Les enfants en question parlent le comorien, un mélange d’arabe, de swahili et français. Mais la barrière de la langue n’arrête pas Akim.

Sa mère : « Je lui dis ‘T’es pas dans le tort, la cigarette c’est dangereux. Mais la dame défendait ses enfants. Chacun son rôle, c’est à elle de réagir. Certains ne voient pas la différence entre le bien et le mal. Est-ce que ça vaut le coup d’y aller toujours à fond ?

Quand quelqu’un te tape, tu tapes pas, n’insulte pas celui qui tape et t’insulte. Mais maintenant on se retrouve dans un monde, dans certains établissements, où on ne sait pas si on fait une faute de ne pas réagir. Parfois on est obligé de dire à l’enfant : ‘S’il te tape, tu le tapes. Mais c’est pas bien. »

Akim est en CM2. « La maîtresse s’énerve vite quand on fait une erreur. Alors qu’elle dit elle-même que c’est pas grave de faire une erreur. Facile de dire mais pas facile de faire.»

« Elle est là pour vous transmettre des connaissances, pas pour vous aimer » lui rappelle son père. «  Il est le premier de la classe depuis le CP, mais au collège, il aura plusieurs professeurs. C’est à toi de gérer ça car tu ne peux pas changer les tempéraments. »

Akim : « Elle cherche pas la raison, elle va directement crier. » Puis : « Faut comprendre, elle prend le TGV tous les jours depuis Lille, elle se lève très tôt. »

Akim veut devenir ingénieur informatique. Un virus sur l’ordinateur familial a été le le déclencheur : « Je savais déjà à quoi servait un fichier ram sauf que je ne savais pas où l’installer. »

Je note avec une attention redoublée ses explications : « Pour vérifier que ça marche, tu dois aller sur les propriétés de ton ordinateur » Jusque là, tout va bien. C’est après que ça se complique. « Les deux gigas ram sont revenus… Tu dois taper dir/s… Avant ça s’appelait ‘com’ et du coup il y avait beaucoup de virus. »

– Ah !

J’ai beau écouter Akim, c’est comme s’il me parlait dans une autre langue.

– Maintenant ça s’appelle ‘exe’ et du coup y a moins de virus. C’est plus sécurisé.

– OK ! Et tu as trouvé ça comment ?

– Sur des forums, mais il y avait très peu de réponses. J’aime bien quand les choses sont difficiles, mais pas impossibles.

Certes… Depuis 20 ans que l’ordinateur est mon outil de travail quasi quotidien, j’ai tout juste compris que ce ne sont pas des lutins qui travaillent à l’intérieur. Je note mentalement de garder le contact avec Akim en cas de pépin…

Au-delà de sa dimension artistique, Visages d’en Faces se révèle être un formidable outil de lien social. Un événement festif a été organisé autour des portraits dans la nouvelle gare Rosa Parks du 19ème arrondissement parisien, avec les habitants et les associations du quartier.

Son action s’étend désormais à d’autres lieux : vous pouvez suivre les projets sur le site ou sa page Facebook.

Rice cakes and RAM in St. Denis

translated by Christine Buckley

Already satiated by a delicious homemade rice cake, I’m wondering how I’m going to finish three more of them, straight out of the oven and placed next to my coffee. Fortunately, no one has noticed the arrival of Akim’s little brother, already making off with a cake in his mouth: I cowardly allow my little ally to take a gentle scolding.

Akim will soon be ten years old. His parents left their housing project known as “Cité 4000”* — without any regrets—when he was two months old. Since then, the family has expanded and their flat in nearby St. Denis feels cramped.

*Cité 4000: Four gigantic towers built in Paris’ northern suburbs in the mid-1960s to house thousands of residents the city could not place elsewhere, notably North African immigrants.

“Here we say ‘hello,’ we respect each other,” says Akim. With a few elements cropped out: the vendors seated in chairs at the building’s elevator exit weren’t exactly selling plastic Eiffel Tower statuettes. They disappeared with the installation of an intercom and the arrival of Mohamed, who came after the previous apartment manager fell ill.

“Mohamed’s good: we talk to him, he listens.” Ahmed, Akim’s father, continues: “The surrounding area is becoming a little ‘La Defense’ [Paris’ major business district], with companies like Generali, SFR, Arcelor, Xerox…there are even a couple of television studios.

Akim says, “We have a huge choice of parks. Sometimes I don’t know where to go: there are basketball courts like at Acrobats’ Park or Le Temps des Cerises where it hurts a lot less if you fall. I prefer soccer even though I’m better at basketball, where I’m not clumsily losing the ball. The other day, for starters, I didn’t want to be the goalkeeper and we were already losing 5-1. The ball passed through my legs. But nowadays I can no longer make this kind of mistake: before, I was a bad soccer player but because I was younger, other kids tried not to get me too worked up.”

His mother confirms this: “I called to him: ‘Are you going to just stay there and cry? Come up here!’ And he responded, ‘No, I’m playing!’ And he ended up understanding that in sports, you either win or you lose.”

Akim says, “Now our rule is: whenever the ball touches the cross-bar, the player who made the error has to be the goalie.”

*

How much influence can a first name have on one’s life? Akim means “judge,” or, as his mother specified, “He who validates those who deserve it, those who have worked hard…”

Ahmed finishes his sentence with a smile, “And not just those who know the boss, you see?”

Akim: “I have a friend. Everyone calls him fat. But me, I say, at least he’s strong…while I’m all scrawny. The only problem is that he’s really tired of everyone talking about it. The whole class is against him. So I stood up for him.”

His mother is simultaneously proud and a bit uneasy: “Akim doesn’t have any limits. Even if he doesn’t understand a situation, he’ll keep going! While we were on vacation in the Comoros he saw some kids with a pack of cigarettes and scolded them: “What are you doing? You shouldn’t do that!”

The children in question spoke Comorian, a mix of Arabic, Swahili and French. But the language barrier didn’t stop Akim.

His mother told him, “You’re not wrong, cigarettes are dangerous. But the lady was defending her children. Everyone has a role to play, and it’s up to her whether she wants to respond. Some people don’t make the difference between good and bad. Is it worth always taking things so far?”

“When someone hits you, you don’t hit back, you don’t insult the person who’s hitting and insulting you. But now we find ourselves in a world—in certain places—where we no longer know if we’re making a mistake by not getting involved. Sometimes we have to say to the child: ‘If he hits you, you can hit back. But it’s not a good thing.’”

Akim is in CM2 [fifth grade]. “The teacher quickly gets irritated when we make a mistake, even though she herself says it’s no big deal to make a mistake. Easy to say but not easy to do.”

“She’s there to transmit knowledge, not to love you,” Akim’s father reminds him. “He’s been first in his class since kindergarten, but in middle school, he’ll have several teachers.”

Ahmed turns back to his son. “It’s up to you to manage that, because you can’t change people’s temperaments.”

Akim: “She screams straight away, without knowing why.” Then: “You’ve got to understand, she takes the TGV [high-speed train] every day from Lille; she gets up really early.”

Akim wants to become an IT engineer. The catalyst was a virus on the family computer: “I already knew what a RAM file was for, except I didn’t know where to install it.”

I note his explanations with increased attention: “In order to be sure it works, you have to click on your computer’s ‘properties’ tab.”

Up to that point, Akim’s explanations are clear. It’s only afterwards that things get complicated: “Two gigs of RAM came back.” “You have to type ‘dir/s’…Before, that was called ‘com,” and so there were a lot of viruses.”

 Ah! I’m trying my best to understand Akim, but it’s as though he is speaking to me in another language.

“Now it’s called ‘exe,’ and so there are fewer viruses. It’s more secure.”

“Ok! And how did you figure that out?”

“On some internet forums. But there weren’t many responses. I like it when things are difficult, without being impossible.”

Of course! For the twenty years that the computer has been my almost-daily work tool, I’ve only just understood that there aren’t any leprechauns inside making it function.

I make a mental note to stay in touch with Akim in case of a future hitch…

Beyond its artistic dimension, Visages d’en Faces has turned into a real tool for social unity. A festive event was held for local residents and charity organizations at the new Rosa Parks train station in Paris’ 19th arrondissement.

The project has since expanded to other places: read more on the site above or the Facebook page.

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The Crossing (La mer qu’on voit danser)

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L to R: Juliette Togashi (Nora), Mia Leahy (Marlene) and Tonya Trappe (Eleni) in “The Crossing” at Théâtre de l’Opprimé in Paris through 4 Feb. Photo: Claire Demoute

Bonjour Solidarity began just over a year ago, an attempt to tell stories that might help make 2016 a little bit brighter than 2015 had been. With the help of our artist and activist friends, we were able to do that for a few months, coming together for a June event that raised nearly 3,500 euros for l’Auberge des Migrants. Soon afterwards I found myself overwhelmed by the series of cataclysmic events that 2016 put forth – stunned into a silence brought on by sadness, incomprehension and paralysis.

A Wednesday night performance gave me my words again. I was fortunate to be in the audience for the opening night of  “The Crossing,” the English-language adaptation of the French play La mer qu’on voit danser by Dominique Chryssoulis, lyrically translated by Jenny Gilbert and Tonya Trappe, which runs through Sunday February 5 at Théâtre de l’Opprimé in Paris’ 12th arrondissement.

The evening opened with actors reading short essays by Daniel Pennac, Jessie Magana and Carole Saturno, published together in a booklet entitled “Eux c’est nous” (“They Are Us”), benefitting La Cimade, a non-profit organization assisting refugees, migrants and asylum seekers.

The texts read like an uncomfortable reminder: the world has never seen this many human beings displaced by war and persecution (currently estimated by the United Nations High Commission for Refugees at more than 65 million). The number of refugees in Europe almost doubled from 2014, which saw 240,000 people arrive in the first six months of the year, compared to 2015, when the number reached 430,000 for the same period. More than 3,000 men, women and children lost their lives while attempting to cross the Mediterranean in 2015; many more are believed to have done the same in 2016.

It is in this context that “The Crossing” begins. The action takes place on the Greek island of Lesbos, one of the front lines of the European refugee crisis, given its proximity to Turkey. Three women meet on a beach: Eleni, the wife of a local fisherman who has lost his livelihood and probably his soul after months of confronting the waves of daily human misery; Marlene, a tourist just looking for a peaceful place to relax without having to confront “reality,” and Nora, a young woman from a “war-torn country” who survived the previous night’s crossing, after being separated from her younger brother Sami, whose photo she clutches to her chest: “5’11”, dark hair, green eyes, jeans, trainers, navy blue T shirt.”

Sami will be attempting the crossing that night.

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Tourist Marlene (Mia Leahy) offers water to refugee Nora (Juliette Togachi). Photo: Claire Demoute

While Eleni assures Nora that the sea is calm, the night is clear, the moon is bright, the audience is left to sit with its own inquietude…shouldn’t we all be doing more than just watching, waiting and hoping that everything turns out all right?

1-5 February at the Théâtre de l’Opprimé, 78 rue du Charolais 75o12 Paris. reservation@theatredelopprime.com /01.43.40.44.44

-CB

Can you help us with the occasional blog translation from English into French, Arabic or any other language? Please leave a comment here or write us at bonjoursolidarity@gmail.com

Aider les réfugiés de Calais : vente aux enchères en ligne

(Online auction to help refugees in Calais; all proceeds to charity)

N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à notre vente aux enchères virtuelle. Cette vente démarre immédiatement (c’est à dire au moment où vous lisez ces lignes)et termine le 4 juillet 2016. Le produit de cette vente sera intégralement versé à Help refugees/Auberge des migrants.

Please take a tour through our virtual auction, which begins online now (the moment you are reading this) and ends 4 July 2016 with all proceeds going to Help Refugees/l’Auberge des migrants.

Pour enchérir en ligne, envoyez vos emails au coordinateur de la vente bonjoursolidarity@gmail.com . Précisez quel lot vous intéresse en indiquant son numéro ou son nom en même temps que le montant de votre enchère. Plus d’infos sur l’événement et les raisons de son organisation peuvent être trouvée ici.

To make a virtual bid, please send an email to the auction coordinator:  bonjoursolidarity@gmail.com. Specify the item or service that interests you by number and name of the item along with your bid in euros. More background on the event and why we’re holding it can be found on our previous posts.

Voici quelques uns des lots qui attendent vos enchères. Revenez fréquemment sur cette page, car d’autres lots seront ajoutés dans les jours qui viennent. Enfin, les acheteurs effectifs devront rédiger leur chèque à l’attention de l’Auberge de migrants/ Help Refugees et récupérer leur lot en personne (ou par un tiers) chez Grace Teshima (06 61 81 76 74 ).

Here’s a preview of some of the items awaiting your best bid. More items and services are coming in every day so check this page regularly). Winning bids to be paid for via check made out directly to l‘Auberge des migrants/Help Refugees and picked up in person (by you or a designated friend) chez Grace (call 06 61 81 76 74 )

Voulez-vous participer à notre collecte ? Avez-vous une œuvre d’art, une possibilité de prestation de services ou n’importe quoi d’autre que vous puissiez offrir ? Contactez-nous SVP à bonjoursolidarity@gmail.com

 
Do you have a work of art, service or other item you’d like to donate ? Please email us at bonjoursolidarity@gmail.com

 

Artworks/œuvres d’art

(we are delighted to announce three last-minute additions/nous sommes ravies de vous proposer ces œuvres ajoutés au dernière minute):

 

A. Gravure carborundum par Jacques Villeglé/limited edition carborundum etching by Jacques Villeglé

Villegle

Don de l’atelier Pasnic/donated by atelier Pasnic

Valeur: 600€,  Mise-à-prix  : 200€/Valued at 600€, bidding for this work begins at 200 SOLD/VENDU

Taille/size 28,5 x 38 cm

Titre/title ” Love bleu”

(Biographie grâce au monde des arts)

Jacques Villeglé est un artiste français majeur de l’art d’aujourd’hui, âgé de 90 ans, qui dès 1949, a développé par la récupération et l’usage presque exclusif d’un matériau unique – celui des affiches lacérées trouvées au hasard de ses promenades urbaines – une oeuvre unique, foisonnante et d’une totale richesse formelle…

Depuis 1957, l’œuvre de Jacques Villeglé a fait l’objet de plus de 140 expositions personnelles en Europe et en Amérique, et l’artiste a participé à de nombreuses manifestations collectives. Ses œuvres ont été acquises par plusieurs musées européens, américains et africains. Mais ce n’est qu’à partir de la fin des années 1970 que Villeglé a pu vivre de son art. Il lui faudra attendre 1998 pour que le Musée National d’Art Moderne fasse l’acquisition d’une de ses affiches lacérées, et reconnaisse ainsi son oeuvre.

biography in English courtesy artnet

Jacques Villeglé is a French artist and “affichiste,” best known for his torn collaged works made from posters and advertisements. Villeglé’s work is representative of an obscured sense of cultural reference and the deterioration of civilization, with his densely layered surfaces suggesting social and political critiques through their appropriated imagery. “In the 1930s, the poster was called the newspaper of the street,” he explained, “something that really reflected society. And what I think I realized at the time was that the posters, as an art form, were always going to evolve and so there would always be something new to explore.” Born in Quimper, France on March 27, 1926, it was during a stay in Saint-Malo in 1947 when he began pilfering material from the city’s Atlantic-retaining wall for use in collage. Over time, he developed his distinctive process of layered advertising posters, offering a ripped and degraded conceptual survey of contemporary French culture that became an important influence to the Nouveau Realisme movement. Villeglé’s work is aligned with the Ultra-Lettrist movement of the late 1950s, stemming from his contact with the Lettrist poet François Dufrêne in 1954 who would also introduce him to the prominent artists Yves Klein and Jean Tinguely.

 

B. Gravure carborundum par Monique Tello/limited edition carborundum etching by Monique Tello

Gildas Le Reste

Don de l’atelier Pasnic/donated by atelier Pasnic

Valeur: 350€,  Mise-à-prix  : 150€/Valued at 350€, bidding for this work begins at 150€

Taille/size: 38 x 56 cm

Titre/title “feuilles”/leaves

Monique TELLO est née le 4 janvier 1958 à Oran. Artiste peintre et graveur française, prônant la liberté du geste et d’un va-et-vient entre la méthode et le hasard.

Monique Tello was born January 4, 1958 in Oran. This French painter and engraver extols freedom of movement and a back-and-forth between method and chance.

(biographie en français grâce au site de l’artiste)

 

C. Deux gravures carborundum par Gildas Le Reste/two limited edition carborundum etchings by Gildas Le Reste

Gildas Le Reste 1

Don de l’artiste/donated by the artist

Valeur: 200€,  Mise-à-prix  : 100€/Valued at 200€, bidding for this work begins at 100€

Taille/size: 33x 50 cm

Titre/title: Bouquet

C’est au moyen de repentirs et de développements sériels à l’infini que Gildas Le Reste
construit ses propres paysages. « Les opérations de création et de
réalisation
sont patiemment mises en oeuvre et rappellent le procédé  de la photographie argentique : dilution du médium (teintures) et application sur la
surface très humide du papier (Arche) ; définition du cadre ; fragmentation de l’espace ; mise à profit du rapport entre la couleur
et la qualité du papier
pour mieux brouiller la vision comme les grains photographiques
saturent l’image et en rend les contours illisibles » ainsi que le précise Jean-Luc Dorchies.

« Ce paysage à la construction duquel Gildas Le Reste consacre sa vie,
il est possible que chacun d’entre nous le possède en lui. »

Gildas Le Reste est né à Quimper en 1958. Il vit et travaille à Paris et à Châtellerault

(biographie en français grâce au Biennale internationale d’art contemporain de Melle)

 

Gildas Le Reste 2

Don de l’artiste/donated by the artist

Valeur: 150€,  Mise-à-prix  : 50€/Valued at 150€, bidding for this work begins at 50€

Taille/size: 25×33

Titre/title: Citron

 

1.Series of three paintings, ‘Recto-Verso’ on canvas by Julio Asis/ 3 œuvres sur toile « Recto-Verso » par Julio Asis

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Valued at 600€, bidding for each painting begins at 100/Valeur: 600€,  Mise-à-prix de chaque toile : 100€

Size/Taille:- 60×80 cm, vertical -Recto-Verso N° 1, Recto-Verso N° 2, -Recto-Verso N° 3

L’artiste est né à Chilecito, La Rioja, Argentine et vit à Paris depuis 43 ans. The artist was born in Chilecito, La Rioja, Argentina and has lived in Paris for 43 years. 

 

2. Limited edition print by photojournalist Guilhem Baker/Tirage limité signé par photojournaliste Guilhem Baker.

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Valued at 250€, bidding begins at 60/Valeur: 250€,  Mise-à-prix : 60€

Documentary and news photographer Baker lives and works between Paris and London. Up for auction is one limited edition print (buyer’s choice from the prints above, which were projected throughout the event on 4 June).

Guilhem Baker est un photographe documentaire et photojournaliste basé à Paris et Londres. Un de ses œuvres photographiques en tirage limité est mise en vente (l’acheteur pourra choisir entre les tirages ci-dessus, qui étaient montrés lors de l’événement du 4 juin). 

“I first went to Calais by accident, passing through it without incident—and continued to do so throughout the spring and summer of 2015. On journeys by train, ferry, car and bus—some slower than others—I became increasingly aware of the static tent landscape that occupies a belt of industrial wasteland on the city’s fringe. Sometimes flashes of colour, other occasions a drab and forbidding streak and then, one day, suddenly populated; The coach I was travelling on made an emergency stop to avoid a group of three refugees attempting to cross the motorway.

“Je suis allé à Calais pour la première fois par hasard, traversant l’endroit sans problème – et continuant de le faire au cours du printemps et de l’été 2015. Lors de mes voyages en train, en ferry, en car et en bus – certains plus rapides que d’autres – je me suis rendu compte de plus en plus du paysage de tentes qui s’étalait sur les friches industrielles aux pourtours de la ville. Parfois, des éclairs de couleurs, à d’autres moments, une trainée terne et menaçante, qui s’emplit soudain un jour de gens. Le car dans lequel je voyageais avait dû faire un arrêt subit pour éviter un groupe de trois réfugiés qui essayait de traverser l’autoroute.    

It wasn’t until last August that I made a determined decision to visit; and with an American photographer and the help of a friend/contact at Médecins du Monde we arrived in the Jungle proper. The effect was galvanising. The degree of warmth, hospitality and trust with which camp residents received us amidst intolerable adversity was as disarming as the failure of the French and UK governments to address their needs (and the media’s tendency to either under- or misreport) was alarming. Since then I have returned on commissioned news assignments and am working independently on a wider project about migration, identity and borders in Grande-Synthe, Dunkirk and temporary camps or re-purposed buildings in the Paris region.”

Ce ne fut qu’en aôut dernier que je décidai de visiter spécifiquement l’endroit. Accompagné d’un photographe américain, je me suis rendu, avec l’aide d’un ami travaillant pour Médecins du monde, dans la Jungle même. L’effet fut saisissant. La chaleur, l’hospitalité et la confiance dont firent preuve à notre égard les habitants du camp, en dépit de l’adversité intolérable dans laquelle ils vivent, furent aussi désarmantes qu’étaient alarmants l’échec des gouvernements français et britannique à répondre à leurs besoins et la tendance des medias à ne assez ou mal en parler. Depuis lors, j’y suis retourné pour des commandes de reportages et je travaille indépendamment sur un projet plus vaste sur les migrations, l’identité et les frontières à Grande-Synthe, Dunkerque et dans la région parisienne, dans des camps temporaires ou des bâtiments assignés aux réfugiés.”  

Guilhem’s photography has been published in the Guardian, Telegraph, Times, Mirror, Wall Street Journal and Paris Match, among others.

Les photographies de Guilhem ont été publiées par le Guardian, le Telegraph, le Times, le Mirror, le Wall Street Journal et Paris Match, parmi d’autres.

 

3. Two signed copies of three foreign-language editions of Kinderzimmer by Valentine Goby/Deux exemplaires dédicacés de Kinderzimmer de Valentine Goby en 3 langues étrangères…

 

Valued at 20€, bidding for each copy begins at 7/Valeur de chaque exemplaire: 20€,  Mise-à-prix : 7€

Two signed copies of Valentine Goby’s award-winning novel Kinderzimmer in Dutch, Spanish and Italian translation (one Italian copy sold)

Deux exemplaires dédicacés de Kinderzimmer, le roman de Valentine Goby ayant reçu plusieurs prix littéraires dont le prix des Libraires, disponibles en trois langues (hollandais, espagnol et italien). (il reste un exemplaire en italien)

Née en 1974, Valentine Goby publie depuis quinze ans pour les adultes et pour la jeunesse. En 2014, elle reçoit le Prix des Libraires pour Kinderzimmer, paru chez Actes Sud. Passionnée par l’histoire et par la transmission, la mémoire est son terrain d’exploration littéraire essentiel.

Valentine Goby is a French writer, born in Grasse (French Riviera) in 1974. After studying at Sciences Po in Paris, she spent three years in Hanoi and Manila, where she worked with humanitarian organizations helping street children. Goby published her first novel, The Sensitive Note, with Gallimard in 2002. For eight years she taught French literature and theater in secondary school before dedicating herself to writing and various book-related projects: workshops, talks, conferences, writing residencies at schools, libraries and universities. She currently teaches literature and writing workshops at Sciences Po. Her ninth novel, Kinderzimmer (Actes Sud, 2013) has won seven literary awards including the prestigious Prix des Libraires (booksellers’ prize) and is has been translated into Spanish, Dutch, Italian and Danish. She is also the President of the French Authors’ Council (Conseil Permanent des Écrivains).

 

 

4.Two collector’s books signed by artist H. Craig Hanna /Deux livres de collection signés par l’artiste H. Craig Hanna

HannaCraig

Valued at 80€, bidding began at €50/Valeur: 80€,  Mise-à-prix : €50

“Sketchbook” (2008) and “Peintures et Dessins” (2016), catalogue to current exhibition on view at the Luxembourg National Museum of History and Art through June 26, 2016. Peintures et Dessins has been sold but Sketchbook is still available

 ‘Sketchbook‘ (2008) et ‘Peintures et Dessins” (2016), catalogue de l’exposition actuellement en cours jusqu’au 26 juin au Musée National d’histoire et d’art Luxembourg.  Peintures et Dessins a été vendu mais Sketchbook est toujours disponible

 

4. Three reproductions by artist Fred Henry/3 reproductions par Fred Henry

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Valued at 50€, bidding for each work begins at €20/Valeur: 50€,  Mise-à-prix : €20

3 reproductions ; acrylique, encre de chine ; collage de photographies personnelles ; encadrées avec passe-partout et Marie Louise

3 reproductions; acrylic, china ink; collage of personal photographs. 
Taille/size: 17 x 12,50 cm, horizontal

1 – Phare des éclaireurs aux petits cercles/Lighthouse with small circle

2- Phare/Lighthouse SOLD/VENDU

3 – Phare des éclaireurs, cercles bleus/Lighthouse, blue circles SOLD/VENDU

Née à Cognac en 1963, cette artiste a suivi des études aux Beaux-arts de Poitiers, diplômée section environnement DNSEP à Strasbourg (école d’Arts décoratifs). Déjà passionnée par la photographie à cette époque, elle réalisait ses propres tirages :  à la prise de vue, s’opère l’alchimie : celle de la couleur et des lignes, des jeux. Depuis, Fred Henry structure ses photos, les déchire, les façonne différemment. Elle joue avec les reliefs du support qu’elle a construit à cet effet : le sujet photographié se démantèle avec le pinceau, l’encre qui dessinent de nouvelles lignes et de nouveaux fragments. Les yeux s’égarent dans un nouveau paysage. Parfois une silhouette vient nous interpeller et nous transpose dans le tableau. Ainsi un nouveau regard nous est offert dans ces réalisations où l’on se surprend à s’évader comme dans un rêve…

Born in Cognac in 1963, Fred Henry studied art at the school of Beaux Arts in Poitiers and received her visual arts advanced diploma at the Ecole d’Arts Décoratifs in Strasbourg, specialising in the environment. She began at this time to develop her own photos, discovering the alchemy of line and colour that occurs while shooting. Since then, Fred Henry has been structuring her photos, then ripping and reconstructing them. She constructs three-dimensional mounts for these works, dismantles her subject with the brush and draws in new lines and fragments with ink.  The viewer’s eye gets lost in the new landscape. Sometimes a silhouette calls out to us and brings us into the painting. Thus a new way of viewing is offered up in these works, where we find ourselves slipping away as in a dream…

 

5. Drawing by Adriana Feraru donated by Grace Teshima/Dessin par Adriana Feraru offert par Grace Teshima

Feraru_Adriana
Valued at 600€, bidding begins at 300€/Valeur: 600€,  Mise-à-prix : 300€
Title: Nude/Nu
Date: 2005
Medium: Ink and charcoal on paper/encre et fusain sur papier

Size/Taille: (framed/encadré): 40 cm x 50 cm

 

6. Sterling silver bracelet donated by Marilee McClintock/Bracelet en argent offert par Marilee McClintock

Marilee McClintock

 100€ value (bidding begins at 25€) — Valeur : 100€ ; mise-à-prix : 25€ 

This one-of-a kind bracelet was created by an award-winning American jeweler in the U.S. It weighs 38 grams and is designed for a fairly small adult wrist.

Cette pièce unique a été créée par un joaillier américain réputé. Il pèse 38 grammes et convient plutôt à un adulte au poignet fin.

7. Signed and numbered print by photographer Olivier Pascaud/Tirage limité signé par photographe Olivier Pascaud.

Pascaud_Olivier

Portrait d’un dandy, St Louis de Sénégal, février 2009/Portrait of a dandy, St Louis, Senegal, February 2009

Valeur : 400€. Dimensions 30 x40 cm (tirage 1/10). Mise à prix : 75 €
Value: 400€. Size 30 x 40 (1 of 10 prints) Bidding starts at 75 €.

Olivier Pascaud est né à Paris. Après avoir été l’assistant d’éminents photographes dans sa jeunesse (Bruce Weber, Paolo Roversi, Jean-Baptiste Mondino, Franck Horvat, Javier Vallhonrat) il démarre sa carrière de photographe à l’âge de 23 ans. Son travail personnel explore les identités culturelles notamment à travers les rituels.

Olivier Pascaud was born in Paris and raised in Paris and New York. He learned photography assisting the likes of prominent photographers such as Bruce Weber, Paolo Roversi, Jean-Baptiste Mondino, Franck Horvat, Javier Vallhonrat and others. His work focuses on portrait photography and explores cultural concerns and rituals. 

 

8. Fine-art silver print by photographer Jérome Pouvaret/Tirage argentique limité signé par photographe Jérome Pouvaret

Pouvaret_Jerome.jpg

Série limitée en noir et blanc, 1999. “Zone sous surveillance, tirage argentique, papier baryté. Taille: 50×60 cm

Limited series in black and white, 1999. “Zone under Surveillance” , fine-art silver print. Size: 50×60 cm

Valeur: 200€,  Mise-à-prix : 50 €/Value: 200€; bidding begins at 50€

Né en 1967, Jérôme Pouvaret vit et travaille à Paris. Cet artiste et photographe est diplômé de l’ENSBA. Il s’intéresse au portrait, à l’architecture et à la trace laissée par l’homme dans le paysage. Il réalise lui-même ses propres tirages.

Born in 1967, Jérôme Pouvaret lives and works in Paris. This artist and photographer is a graduate of the school of Beaux Arts. He is interested in portraits, architecture and the footprints women and men leave on the landscape. He does his own developing.

 

9. Signed and numbered print by photographer Aurélie Prissette/Tirage numéroté signé par photographe Aurélie Prissette

paris_plage_voile“Paris Plage – Voile”, au format 30×45, tirage signé et numéroté 2/10. ‘Paris Plage-Sail’, 30×45 format, signed and numbered (2/10).

Proposé en expo à 250€, mise à prix : 60€. Valued at 250€, bidding starts at 60€.

La photographie a toujours été présente dans la vie d’Aurélie Prissette. Après une formation en prise de vue durant ses études d’Histoire, elle rejoint des collectifs de photographes pour échanger, exposer et monter des projets communs.

Photography has always been a part of Aurelie Prissette’s life. After studying photography as a  history student, she joined a collective of photographers which allowed her to share, display and collaborate on projects.

Elle a travaillé sur l’univers de la scène, du tatouage et sur un journal intime à partir de photographies de son sac à main, et se consacre actuellement à une installation sur le thème de la mémoire et de l’héritage ainsi qu’à une nouvelle série sur les processus de création (De ces mains) et des portraits de fumeurs (Smoke). Elle reste fidèle à l’argentique et a présenté ses photographies lors de nombreuses expositions et manifestations.

She has worked in theatre, tattoo art, and on a personal diary based on photographs of the contents of her purse. Her current projects are an installation around the theme of memory and heritage, a new series on the creative process (“From these Hands”) and portraits of smokers (“Smoke”). She remains true to film-based work and has exhibited her photographs at numerous exhibitions and events.

Elle a été distinguée par le « Coup de cœur du jury » au concours La vérité par l’image SFR Jeunes Talents – Polka (2010) et Tatouage Magazine a publié un portfolio accompagné d’un article sur son travail (2012).

She was awarded the “Jury’s Coup de Coeur,” in SFR’s  Young Talents competition for The Truth – Polka (2010) and Tatouage Magazine published a portfolio of her photography accompanied by an article about her work (2012).

 

10. Signed painting/serigraphy by artist Paul Raynal/Peinture et sérigraphie sur papier, Paul Raynal

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Valued at 100€, bidding begins at 50€ for this 20x20cm painting/serigraphy on paper.

20×20 cm collage original (peinture et sérigraphie sur papier) /Valeur: 100€,  Mise-à-prix : 50€

“Mon travail est un perpétuel clin d’oeil à la logique visuelle de la presse magazine où la typograhie et les images se mêlent et se télescopent où le visage humain est de loin l’élément graphique le plus souvent utilisé.” Plus de details sur sa page Facebook.

“My work gives a nod to the visual logic of magazines where the typography and the images mix and collide, where the human face is by far the most common graphic element.”  Further details on his Facebook Page.

 

11. Signed fine art print by photographer Marc Roussel/Tirage baryté signé par photographe Marc Roussel.

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Lycée Esteqlal, Kaboul. Mars 2002. Pour la première fois depuis 23 ans, les parents doivent présenter leurs enfants devant un jury qui valide l’admission. Esteqlal School, Kabul, Afghanistan. For the first time in 23 years, parents have to present their children to a jury that will decide on their admission.

Valeur: 500€,  Mise-à-prix : 75€ pour ce tirage baryté 40×60 cm signé/Value: 500€. Bidding for this signed fine art print (one of ten, 40 x 60cm) starts at 75€.

Né en 1957 à Paris, Marc Roussel est diplômé ingénieur de l’École Centrale Nantes. Après une brève carrière dans le nucléaire puis dans la production vidéo, commence le travail de reportage photographique (9 ans de collaboration avec l’agence Gamma, avant la fondation d’Orizon) avec, pour thèmes de prédilection : la politique internationale, l’aventure et la culture.

Born in 1957 in Paris, Marc Roussel graduated from the Ecole Centrale Nantes college of engineers. After short stints in the nuclear field and video production, he began his career in photoreportage (nine years with the Gamma agency before founding Orizon). His major themes are international policy, adventure and culture.

 

12. Signed fine art print by photographer Laura Stevens/Tirage limité signé par photographe Laura Stevens

It's the sea that waits for us

Photographs from Cape Verde

Untitled, 2012, from the series ‘It’s the sea that waits for us’

Sans titre, 2012, extrait de la série « c’est la mer qui nous attend »

Valeur: 400€,  enchère à 300€ pour ce tirage limité 40×40 cm signé/Value: 400€. Bidding for this signed fine art print (40 x 40cm) is up to 300 €.

Laura Stevens (born 1977 in England) is a photographic artist living in Paris. She received her BA from Leeds Metropolitan University, before furthering her studies at the University of Brighton receiving a Master’s in Photography in 2007. Stevens has participated in group exhibitions at institutions including The National Portrait Gallery, The Centre for Fine Art Photography, Encontros da Imagem festival, the Singapore International Photography Festival with a solo show at The Latvian Museum of Photography and is represented in private collections. Laura is a Critical Mass Top 50 winner (2014), received a special distinction in the LensCulture Emerging Talents 2014, selected for the Aesthetica Art Prize 2014 and The Taylor Wessing Portrait Prize 2013 and 2014.

Née en 1977 en Angleterre, Laura Stevens est une artiste photographe et vit à Paris. Après une licence à l’Université Metropolitan de Leeds, elle poursuit ses études à l’Université de Brighton où elle obtient un master en photographie en 2007. Stevens a participé à des expositions collectives dans des institutions comme la National Portrait Gallery, le Centre for Fine Art Photography, le festival Encontros da Imagen ou le Singapore international Photography Festival ainsi qu’une exposition personnelle au Musée de la photographie de Lettonie. Elle est représentée dans plusieurs collections privées. Laura est distinguée en 2014 dans le Top 50 du prix Critical Mass, elle reçoit la même année une mention spéciale Jeunes Talents de LensCulture et est sélectionnée pour le Prix Aesthetica Art ainsi que le Prix Taylor Wessing Portrait en 2013 et 2014.

Stevens’ series of narrative portraits often represent and fictionalise personal situations. The domestic landscape serves as a backdrop, using cinematic drama and painterly aesthetics along themes of intimacy, relationships and loss.

Les séries de portraits narratifs de Stevens représentent souvent des situations personnelles qu’elle transpose dans un monde fictif. L’environnement domestique sert de toile de fond tandis qu’elle met en scène l’intime, les relations affectives et l’absence dans une esthétique picturale et dramatique.

Alongside her dedication to long-term personal projects, she is a regular contributor to the press, for publications such as The Times Magazine, Le Monde, Forbes and The Washington Post.

Parallèlement à son travail personnel sur le long terme, elle contribue régulièrement à des publications en presse pour le Times Magazine, Le Monde, Forbes et le Washington Post.

13. A Kantha bedspread from Storie/Un couvre-lit Kantha de Storie

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Valued at  250€, we’ll start the bidding at 70€/ Valeur: 250€,  Mise-à-prix : 70€

Kantha bedspreads, throws and scarves made from reclaimed vintage saris. Women stitch pieces of their favourite saris, giving them a second life, and helping them find a new home on the other side of the globe. These pieces are traditionally hand made in Kolkata/ Calcutta in West Bengal and each piece is unique.

Ces couvres-lits sont fabriqués au Bengal en Inde; confectionnés avec d’anciens saris ce qui leur donne ce coté vintage, ils allient les tissus précieux et les imprimés floraux. Chaque couvre lit est une piece unique, cousue à la main.

 

14. Cyanotype by photographer Danielle Voirin from the series Paris Blue Prints/Tirage fine art cyanotype de photographe Danielle Voirin

 

 

Voirin_0398

Les Buttes Chaumont au printemps/Les Buttes Chaumont in spring

Size/taille: 12.5 x 19cm framed and matted in a white, 20 x 32cm frame/ 12.5 x 19cm, encadré en blanc avec passe-partout, 23 x 32 cm

Valued at  150€, bidding began at 75€ and item sold at 200€/ Valeur: 150€,  Mise-à-prix : 75€; 1ère enchère à 150, vendu à 200€  SOLD/VENDU

Danielle Voirin grew up in a small Midwestern town near Chicago. Currently based in Paris, she shoots interiors, editorial and portrait projects. Whatever the subject, her aspiration is to create poetry from the evidence. Robert Frank articulated the feeling well, in the November 1951 issue of Life when he said, “When people look at my pictures I want them to feel the way they do when they want to read a line of a poem twice.”

Danielle Voirin a grandi dans une petite ville du Midwest près de Chicago. Actuellement vivant à Paris, elle photographie de l’architecture d’intérieur, fait des photos de presse, et des portraits. Quel que soit le sujet, son désir est de créer de la poésie à partir d’évidence. Robert Frank a bien énoncé ce sentiment : «Quand les gens regardent mes photos, je veux qu’ils se sentent comme quand ils veulent lire et relire une ligne d’un poème.”

About the Paris Blue Prints series

I wanted to slip back into that old dream, to escape into its soothing promises. To shift my focus away from the fear and worry of today’s tensions. The Paris dream was always there. I don’t remember when or why it started. I thought I must have lived here in another lifetime, but it doesn’t matter. It was a driving force. “I am here, and I want to go there.” When, where, or how, I didn’t quite know. I tried many different doors, and it was an unexpected one that pulled me in when I had stopped trying.

Je voulais me replonger dans ce vieux rêve, me fondre dans ses promesses apaisantes. Détourner mon attention des peurs et des inquiétudes du moment. Le rêve parisien n’a jamais disparu. Je ne me souviens pas quand il a commencé ou pourquoi. J’ai cru que peut-être, je devais avoir vécu ici dans une autre vie mais cela n’a pas d’importance. C’était une force motrice. ‘Je suis ici et je veux aller là-bas’. Quand, où, comment, je ne le savais pas vraiment. J’ai essayé diverses portes différentes et quand l’une s’ouvrit finalement, je ne m’y attendais pas, ayant cessé d’essayer.

Years after having transformed that wish into real experience, I have started looking back, trying to recollect what I was imagining and visualizing all those years ago, when living in Paris was my favorite daydream, before I had to navigate the bureaucracy, the language and the recent traumas, which I could never have included in the fantasy.

Des années après avoir transformé ce souhait en une véritable expérience, j’ai commencé à réfléchir au passé, à essayer de me rappeler de ce que j’imaginais et envisageais alors, quand vivre à Paris était ma rêverie préférée, avant que je ne sois contrainte d’en comprendre la bureaucratie, la langue et les récents événements, qui jamais ne firent partie de ma rêverie.

Those dreamed projections are still here, in parallel, and intertwined.  It’s a question of sight, of decision, of choosing what to see. What does it look like, the undercurrent I feel running through both my present and the palpable past of this city?

Ces scénarios rêvés sont toujours présents, en parallèle, et se mélangent à la réalité. Il s’agit de voir, de décider, de choisir que voir. A quoi ressemble ce courant souterrain qui circule, en ai-je le sentiment, à travers mon présent et le passé perceptible de cette ville ?

 

15. Cap signed by French golf stars/Une casquette autographiée  par de nombreuses stars françaises du golf 

golfHat

Bidding starts at 20€/ Mise-à-prix : 20€

Donated by New Zealand caddy Jason Jacobs, this Titleist cap has been signed by eight French winners of PGA European Tour (Europe’s primary golf tour) events of the last decade:

Offerte par le caddy néo-zélandais Jason Jacobs, cette casquette Titleist a été signée par 8 vainqueurs français du PGA Tour de ces dix dernières années :

Raphaël Jacquelin (7 professional wins), Victor Dubuisson (3 wins), Gregory Havret (4 wins), Alexander Lévy (2 wins), Thomas Levet (12 wins), Gregory Bourdy (8 wins), Julien Quesne (8 wins), Gary Stal (3 wins) and Belgian Nicolas Colsaerts (9 wins).

Raphaël Jacquelin (7 victoires professionnelles), Victor Dubuisson (3 victoires), Gregory Havret (4 victoires), Alexander Lévy (2), Thomas Levet (12), Gregory Bourdy (8), Julien Quesne (8), Gary Stal (3) et Belge Nicolas Colsaerts (9).

The cap is also signed by Italian football great Gianfranco Zola.

La casquette est également signée le champion de foot italien Gianfranco Zola.

 

 

Services

 

  1. Help, Picasso! My Camera Is In Control! A Montmartre Photo Tour/Workshop for four people (in English) with Richard Beban

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(Ce service n’est proposé qu’en anglais)

Valued at  270€, bidding starts at 135€/ Valeur: 270€,  Mise-à-prix : 135€

Are you afraid of your camera? Do you leave it in some automatic mode and do what IT wants because you can’t figure out how to shoot the pictures YOU really want? Fear no longer. At the end of this three-hour walk through Montmartre, visiting Picasso’s old haunts, and the still-rebellious ghosts of the Commune, you’ll learn how to put your camera on manual and to control the exposure triangle — aperture, shutter speed and ISO. You’ll also get tips on how to crank up your composition skills and get more satisfying photographs, not just snapshots, as well as learn the history of this Parisian village.

Richard Beban normally leads this three-hour English-language workshop for a major tour company, but to support l’Auberge des Migrants/Help Refugees, he’s offering it at half the price, for you and three other friends. Thus it’s priced at €135, but you can bid as high as you like. Bring your camera AND its manual, and three friends with their cameras and manuals.

 
2. English-language first chapter review with writer/editor Shannon Cain
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Valued at  500€, bidding starts at 200€/ Valeur: 500€,  Mise-à-prix : 200€

(Ce service n’est proposé qu’en anglais)

First chapter evaluation. Writing a novel or memoir? Collection of short stories or essays? A strong opening is important. Shannon will read the first 50 pages of your manuscript and offer detailed margin comments, line edits, and  feedback on elements such as structure, characterization, voice, plot, pacing and dialogue. Includes a one-hour follow-up Skype session, or if you’re in Paris, a nice long lunch.

Shannon Cain is a fiction writer living in Paris on a skills and talents visa in the arts. Her short story collection, The Necessity of Certain Behaviors, was awarded the Drue Heinz Prize in Literature. Her stories have also been recognized with the O. Henry Prize, the Pushcart Prize, and a fellowship from the U.S. National Endowment for the Arts. She was the executive director and fiction editor of Kore Press, an independent publisher of writing by women, and has taught creative writing at universities around the U.S. and Europe, most recently as Picador Guest Professor for Literature at the University of Leipzig and core faculty member in the MFA program at Bennington College.

In the last three years, Shannon’s clients have published eight books, placed 33 stories in literary journals; were accepted into two MFA programs; completed one postgraduate fellowship and won five national writing contests, including the Iowa Short Fiction Award.

3. Feldenkrais lesson with renowned practioner Sophie Dingemans /Leçon de Feldenkrais par praticienne réputée Sophie Dingemans. 

Sophie and Nadia
Valued at 80€, bidding starts at 30€/ Valeur: 80€,  Mise-à-prix : 30€

 

Feldenkrais Method Functional Re-education for adults, children, babies, children and babies with special needs and learning or behaviour difficulties: treatment for chronic pain; recovery from injury or surgery; neurological conditions; tension and stress; improving posture and coordination; improving performance; ehancing self-awareness and well-being.

La méthode Feldenkrais est une méthode de rééducation  fonctionnelle pour adultes, enfants, bébés, enfants et bébés à besoins spécifique. Rééducation suite à une blessure, une opération ou à des troubles neurologiques ; soulagement d’une douleur aigüe et chronique,  de la tension et du stress ; amélioration de  la coordination, de la posture et de la conscience de soi ; perfectionnement des compétences spécifiques ; confiance en soi et amélioration des gestes et comportements.

Born and raised in New Zealand and now based in Paris, Sophie is a certified Feldenkrais practitioner involved with movement education for over 20 years.  In addition to working with a range of people and their needs Sophie specialises in working with special needs children and is known for the high quality and efficacy of her work. She is also known for her speciality work in coaching for public speaking and presentations. With a background in theatre and dance as a writer, director, and performer, Sophie enjoys bringing a range of approaches to helping people learn and favours the idea that we learn more effectively when we enjoy ourselves.

Sophie est née et a grandi en Nouvelle Zélande, elle vit aujourd’hui à Paris. Praticienne Feldenkrais certifiée  elle s’engage dans l’éducation par le mouvement depuis plus de vingt ans. Sophie s’efforce de répondre aux besoins de diverses personnes, elle se spécialise auprès d’enfants et de nourrissons à besoins spécifiques, elle est appréciée pour la grande qualité et l’efficacité de son travail. Sophie est également reconnue pour son coaching de prise de parole en public. Grâce à son expérience dans les domaines du théâtre et de la danse comme auteur, metteur-en-scène et interprète, Sophie propose différentes méthodes pour aider ses élèves à apprendre, convaincue que l’on apprend mieux en s’amusant.

Sophie’s four-year Feldenkrais training took place in Wellington, New Zealand, where she worked as a Feldenkrais practitioner before relocating to Paris in 2011. In addition Sophie has done extensive post-graduate training for working with children with special needs and learning difficulties, including becoming a certified practitioner of the Jeremy Krauss Approach for Special Needs Children and Child Development and Advanced Training for Feldenkrais Practitioners with Theory and Techniques from Anat Baniel Method (sm) for Children, taught by Nancy Aberle. She holds a Masters degree in Theatre Studies (First Class) from the University of Auckland, has been recognised for her original theatre work, served on the executive board of the New Zealand Feldenkrais Guild, and is known for her thoughtful and often humorous approach to learning.  She is particularly inspired by the potential of the method to help not only individuals, but also their families and communities.

Sophie a suivi une formation de Feldenkrais pendant quatre ans à Wellington, en Nouvelle Zélande, où elle a travaillé en tant que praticienne Feldenkrais avant d’emménager à Paris en 2011. Riche de sa grande expérience clinique avec les enfants, elle poursuit une formation intensive postuniversitaire pour travailler avec des enfants aux besoins spécifiques, notamment l’Approche de Jeremy Krauss (JKA) et la Formation avancée théorique et technique pour praticiens Feldenkrais d’après la Méthode de Anat Baniel pour enfants (ABM), enseignée par Nancy Aberle. Elle obtient une maîtrise de théâtre (avec mention) à l’Université d’Auckland, elle est par ailleurs reconnue pour l’originalité de son œuvre et de sa mise en scène. Elle a siégé au conseil d’administration de l’association des praticiens Feldenkrais de Nouvelle Zélande (New Zealand Feldenkrais Guild). Elle se distingue par sa méthode d’enseignement, à la fois réfléchie et ludique. Sophie est particulièrement inspirée par le potentiel de la méthode à aider les personnes non seulement à titre individuel, mais aussi leurs familles, proches et communautés.

4. Rédaction de présentation de projets et courtes biographies par Alice Lebel
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Valeur : 250 euros ; mise à prix : 100 euros/Value: 250 euros; bidding begins at 100 euros

 (Service disponible en français uniquement)

Service proposé aux artistes et à toutes les personnes qui souhaitent présenter un projet pour en faire la promotion : un communiqué de presse, un dossier de subvention, un site internet. Alice Lebel a travaillé pendant 10 ans à la réalisation de sites internet musicaux (labels et artistes) chez Virgin Music. Aujourd’hui elle est chef de projet communication pour l’ONG Médecins du Monde

 

5. Meditative massage by Anne Marsella/Massage Méditatif par Anne Marsella

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75-euro value (bidding began at 40€ and is now at 75) — valeur 75 € (mise à prix : 40 €, 1ère enchère à 75€) SOLD/VENDU

This relaxing and regenerating, global massage (1 hr. 15min) uses oil and is done on the floor. Very similar to an Ayurvedic massage, it helps to rebalance the body’s energy system.

Ce massage général, relaxant et dynamisant (1 hr.15 min), se pratique au sol avec de l’huile. Comme le massage Ayurvedic, il aide à rééquilibrer l’énergie du corps.

Anne Marsella is the author of four books and founder of L’Ecole des Femmes, a program for women that explores pleasure and embodiment practices as a means to catalyse female empowerment. She works in the spirit of the 18th century mathematician and genius, Emilie du Châtelet, famous for translating Newton, calculating black holes and for her lust-inspiring necklines that drove Voltaire mad.

Anne Marsella est l’auteure de quatre livres et la fondatrice de L’Ecole des Femmes, un programme qui explore comment, en connectant l’étincelle créative de leur esprit à leur expression corporelle, les femmes accèdent à leur vraie puissance féminine. Cet atelier s’inspire d’Emilie du Châtelet, mathématicienne et génie du 18ème siècle, connue pour sa traduction des textes de Newton, ses calculs mathématiques sur les trous noirs et pour ses décolletés plongeants très appréciés par Voltaire.

6. Private ‘Restorative Empathy’ session with Angela Watrous (in English)

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(Ce service n’est proposé qu’en anglais et à distance si la session a lieu après la mi-juin)

Private sessions are 75 minutes, and valued at 135 (minimum bid 100€) — valeur 135€ (mise à prix 100 €) ONE SESSION SOLD, TWO REMAINING

Angela Watrous is the author of five books on relationships, spirituality, and social justice. Her Restorative Empathy sessions support you in living compassion and nonviolence with yourself and others, healing from past traumas, and resolving current distress and internal conflict.

“We’re all living in an empathy desert, in which we too often receive diagnoses, assessments, evaluations, labels, and judgments, when what we’re most longing for is reliable refuge, soothing tenderness, loving companionship, and trustworthy guidance.

In our one-on-one sessions, I offer warm, responsive attunement for your emotions, physical sensations, and judgments of yourself and others, receiving them all as important signals to your underlying needs. Together, we feel through the landscape of your life, fully acknowledging and supporting your present experiences, and soothing related past pains with depth-empathy processes.

There are no emotions too intense, too entrenched, or too unpleasant for me to receive with compassion. Your authentic experience—which others may have reacted to with fear, resistance, or urgent attempts to help you change or feel better—will only draw me to you with warm curiosity and understanding, as together we listen closely for what you’re actually needing.

As new neural pathways of compassion and mattering are developed and strengthened, you’re supported in choosing life-serving strategies and making powerful/vulnerable requests of yourself and others—releasing chronic emotional states such as depression, anxiety, anger, and shame, leaving you with more aliveness, authenticity, presence, and choice. Through whatever arises, you’ll have my genuine loving support.”

 

Voulez-vous participer à notre collecte ? Avez-vous une œuvre d’art, une possibilité de prestation de services ou n’importe quoi d’autre que vous puissiez offrir avant le 4 juin ? Contactez-nous SVP à bonjoursolidarity@gmail.com
Do you have a work of art, service or other item you’d like to donate before June 4? Please email us at bonjoursolidarity@gmail.com

 

 

 

Raffle for Help Refugees/Tombola pour l’Auberge des migrants

At our fundraising event on 4 June (all details on this Facebook invitation) in addition to a live auction (also online here) we’ll be holding a raffle with all proceeds going to Help Refugees/l’Auberge des migrants.

A l’occasion de notre opération de collecte de fonds du 4 juin (tous les détails sont sur l’invitation Facebook), et en plus de la vente aux enchères (en ligne ici), nous organiserons une tombola dont le produit sera affecté à Help Refugees/l’Auberge des migrants

Raffle tickets can be purchased at the door for €2 and the winners will be drawn at 9pm. More background on the event and why we’re holding it can be found on our previous posts. Here’s a preview of some of the fantastic items to be raffled off:

Les tickets de la tombola peuvent être achetés à la porte pour €2 et le tirage aura lieu à 21h.  Tous les éléments sur la genèse et les raisons de cet événement sont sur nos posts précédentsEt en avant-première, voici quelques uns des magnifiques lots dont est dotée la tombola :

 

1. Dinner for two at Bonjour Vietnam/Dîner pour deux à Bonjour Vietnam

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From Le Fooding: “This tiny Vietnamese restaurant was so successful that they opened a second location (with adjoining kitchens) at 47 rue Descartes. You’ll find the same over-the-top decor (lanterns, knickknacks, “paintings”) and best of all, the same smiling cuisine that’s guaranteed to please: good banh cuon (steamed dumplings, the pork ones are better than the shrimp version however); classic bo bun (sautéed beef, vermicelli noodles, spring rolls); diced luc lac beef with rice and eggs; a rare caramelized pork and shrimp casserole; “mystery rice” sautéed with shellfish; and banana cooked in coconut milk. Wash it all down with a Saigon beer (€3.90), a pitcher of wine from the Gard (€4) or a fresh coconut juice (€3.50). A good bargain: the appetizer + main menu for €12 (weekday lunch). À la carte €25-27.

Le Fooding: Le succès de ce viet pocket est tel qu’il a ouvert une petite annexe (communiquant par les cuisines) au 47, rue Descartes. Même surcharge décorative (lanternes, bibelots, « tableaux ») mais surtout même cuisine-sourire, pleine de valeurs sûres : bons banh cuon (raviolis vapeur meilleurs au porc qu’aux crevettes) ; classique bo bun (bœuf sauté, vermicelles, nems) ; dés de bœuf luc lac avec riz aux œufs ; rare poêlon de porc et crevettes au caramel ; « riz mystérieux » sauté avec des fruits de mer ; et banane au lait de coco. Arrosez le tout d’une bière Saigon (3,90 €), d’un pichet de vin du Gard (4 €) ou d’un jus de coco frais (3,50 €). L’aubaine : le menu entrée-plat à 12 € (midi en semaine). Carte 25-27 €. 

 

2. Two sets of four signed books (two novels and one essay collection in French, one novel in English) by French author Céline Curiol/ un lot de 4 livres dédicacés (2 romans et un essai en français, un roman en anglais) par l’écrivaine Celine Curiol.

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Céline Curiol is a French writer whose first novel, Voice Over, was praised by American writer Paul Auster as “one of the most original works of fiction from a contemporary writer.” Since then, Curiol has published four novels: Permission (2007), Exil intermédiaire (2009), L’Ardeur des pierres (2012) and Les Vieux ne pleurent jamais (2016). She is also the author of a literary essay on depression, Un Quinze août à Paris (2014) and a travelogue on Sierra Leone, Route Rouge (2007). Curiol worked for ten years as a freelance journalist in New York before moving back to Paris, where she works as a translator and teaches creative writing at Sciences Po and Telecom Engineering school.

Écrivaine, mais aussi voyageuse invétérée, Céline Curiol est l’auteure de romans et d’essais dont Voix sans issue (2005), Permission (2007), Un quinze août à Paris, histoire d’une dépression (2014), Les Vieux ne pleurent jamais (2016). Ingénieure de formation, elle a été journaliste indépendante pour la radio et la presse pendant une dizaines d’années à New-York avant de revenir vivre à Paris. Elle travaille également comme traductrice (Ici et Maintenant, Auster/Coetzee, La Pipe d’Oppen, Auster) et mène des ateliers d’écriture à Sciences-Po et Telecom.

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3. Two Paris Wine Walks with renowned expert Geoffrey Finch/Deux promenades guidées sur l’univers du vin à Paris avec Geoffrey Finch, expert réputé

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Take a stroll back in time and explore 15 centuries of wine history in Paris with any one of our inspiring wine walks. Ancient vineyards tell their stories and come alive through varietal wine tastings corresponding to existing vines, linking us to the soils that have borne fruit for centuries on these same plots. Fascinating history, secret vineyards, living wines, gourmet bistro lunches and aperitifs lead by seasoned wine professionals combine to create an unforgettable experience.

Voyagez dans le temps et explorez 15 siècles d’histoire du vin avec nos promenades à thèmes. Les vignobles anciens racontent leur histoire et prennent corps au travers de dégustations permettant de mieux saisir la relation entre une variété de vin et un type de vigne, vous rapprochant des terroirs et des parcelles sur lesquels ils se sont épanouis tant de siècles durant. Histoire fascinante, vignobles secrets, vins vivants, déjeuners dans des bistrots de qualité et apéritifs avec des experts réputés se combinent pour une expérience inoubliable.

Geoffrey Finch has more than 25 years of travel experience organising wine and gastronomic tours in France and guiding luxury bicycle and cultural tours throughout Europe. It has led him to the belief that the best and most healthy wines and foods are produced organically and biodynamically. This is not simply an ethical, ecological stance to prevent further pollution of the planet, but also stems from the conviction that only honestly produced organic and biodynamic foods and wines have real spirit of place and hence, taste. Continuing to share his passion for food and wine with others was the impetus for creating TASTE TOURS.

Geoffrey Finch a plus de 25 ans d’expérience dans le tourisme et dans l’organisation des voyages viticoles et gastronomiques en France ainsi comme guide de voyages en vélo de luxe et des visites culturelles dans toute l’Europe. Il a la conviction que les meilleurs et les plus sains des vins et d’aliments sont produits en agriculture bio et biodynamique. Il ne s’agit pas simplement d’une attitude écologique éthique pour empêcher ou réduire la pollution de la planète, mais découle également de la conviction que les aliments et les vins produits en bio et biodynamie ont l’esprit réel du lieu et par conséquent, le goût. Un envie de continuer à partager sa passion pour la nourriture et le vin avec d’autres a été l’impulsion pour la création de TASTE TOURS.

 

4. Two collections of six books for young people signed by French author Valentine Goby/Deux lots de six romans jeunesse dédicacés par Valentine Goby

– “Tous Français d’ailleurs”, Casterman
– Le rêve de Jacek – de la Pologne aux Corons du Nord – Album Autrement Jeunesse
– Thien An ou la grande traversée – du Vietnam à Paris XIII – Poche Autrement Jeunesse
– Adama ou la vie en 3 D – Poche Autrement Jeunesse
– “Le grand mensonge de la famille Pommerol” –  (Thierry Magnier)
– ” Juliette Pommerol chez les Angliches”  –  (Thierry Magnier)

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Née en 1974, Valentine Goby publie depuis quinze ans pour les adultes et pour la jeunesse. En 2014, elle reçoit le Prix des Libraires pour Kinderzimmer, paru chez Actes Sud. Passionnée par l’histoire et par la transmission, la mémoire est son terrain d’exploration littéraire essentiel.

Valentine Goby is a French writer, born in Grasse (French Riviera) in 1974. After studying at Sciences Po in Paris, she spent three years in Hanoi and Manila, where she worked with humanitarian organizations helping street children. Goby published her first novel, The Sensitive Note, with Gallimard in 2002. For eight years she taught French literature and theater in secondary school before dedicating herself to writing and various book-related projects: workshops, talks, conferences, writing residencies at schools, libraries and universities. She currently teaches literature and writing workshops at Sciences Po. Her ninth novel, Kinderzimmer (Actes Sud, 2013) has won seven literary awards including the prestigious Prix des Libraires (booksellers’ prize) and is has been translated into Spanish, Dutch, Italian and Danish. She is also the President of the French Authors’ Council (Conseil Permanent des Écrivains).

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Portrait © Fanny Dion

5. Two collections of three books for adults signed by Valentine Goby/Deux lots de trois romans pour adultes dédicacés par Valentine Goby

– Kinderzimmer – Actes Sud, Babel
– Banquises – Albin Michel / Livre de Poche
– Sept jours – Folio

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6. Four signed copies of the novel The Baby of Belleville, by Anne Marsella/Quatre exemplaires du roman The Baby of Belleville (en anglais) dédicacés par Anne Marsella

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ANNE MARSELLA, Paris-based writer, has written and published in both English and French and is the author of the award-winning collection of short stories, The Lost and Found and Other Stories (New York University Press) and the novels Remedy (Portobello Books), The Baby of Belleville (Portobello Books) and Patsy Boone (Editions de la Différence).  Her short story “Saint Fever” was adapted for the off-Broadway theatre production All the Pieces directed by Carol Monpere in 2003.  She is a recipient of New York University’s Elmer Holmes Bobst Award and has benefited from a number of international fellowships.   Her novel Remedy has recently been optioned by Screen Siren Pictures.  Having taught literature and writing at the American University of Paris, she has also associate directed NYU’s Writers in Paris program.  Currently she teaches creative writing at the Institut Catholique de Paris and curates the Mme du Châtelet Literary Salon celebrating the feminine erotic in the spirit of Madame du Châtelet, an 18th century mathematician famous for translating Newton and for lust-inspiring necklines.
Anne_Marsella©François Goizé

Photo ©François Goizé

Anne Marsella est l’auteure d’un recueil de nouvelles,The Lost and Found and Other Stories (Presses Universitaires de New York), récompensé par le Elmer Holmes Bobst Award, et de trois romans. En 2007, elle publie son premier roman, Remedy, chez Portobello Books, à Londres. Un an plus tard, elle publie un second, qui est également son premier en langue française, Patsy Boone  (Éditions de la différence).  Ces deux romans, des récits miroirs, racontent l’un et l’autre la vie décalée d’une jeune américaine à Paris et sa rencontre avec les mondes multiples de la capitale — ces hommes, ces étrangers, ces religions et ces façons de penser et d’être. Son roman The Baby of Belleville (Portobello Books), paru en 2010 est le troisième volume de cette trilogie parisienne.

7. Five sets of two signed novels by French writer Hugues Serraf/5 lots de deux romans dédicacés par Hugues Serraf.

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Hugues Serraf is a journalist, columnist (SlateAtlantico, Canal+…) and writer. His novel Les Heures les plus sombres de notre histoire was published in April (Éditions de L’Aube), a year after a first attempt at writing fiction: Comment j’ai perdu ma femme à cause du tai chi (also at L’Aube). He also writes non-fiction (Petites exceptions françaises (Albin Michel, 2008), L’anti-manuel du cycliste urbain (Berg, 2010), Ils sont fous ces juifs (Éditions du Moment, 2012)…).

Hugues Serraf est journaliste, chroniqueur (SlateAtlantico, Canal+…) et écrivain. Son dernier roman “Les heures les plus sombres de notre histoire” est paru en avril dernier aux éditions de l’Aube, un an après une première incursion dans l’univers de la fiction (« Comment j’ai perdu ma femme à cause du tai chi », également à L’Aube). Il est aussi l’auteur de plusieurs essais (« Petites exceptions françaises », Albin Michel, 2008), « L’anti-manuel du cycliste urbain », Berg, 2010), « Ils sont fous ces juifs », Éditions du Moment, 2012).

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8. Pass for ten entries to the SEYMOUR+ space/Carte pour 10 visites à l’espace SEYMOUR+.

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Seymour Projects is a non-profit organization committed to helping individuals cultivate creative self-expression by encouraging them to balance technological stimuli with internal exploration.

SEYMOUR+ space is a haven for your mind that offers you a respite from technology and other distractions and outside influences that hinder your ability to access your own thoughts, imagination and intuition. The 230m2 loft-style space stretches over two levels and offers you 5 interactive environments inspired by the creative process.

Click HERE for more general information about the SEYMOUR+ space and HERE for hours and access info.

Seymour Projects’ Founder and Creative Director Melissa Unger has donated this 10 Doses card offering 10 entries to the SEYMOUR+ space.

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Seymour Projects est une initiative à but non lucratif dont la mission est d’aider les individus à cultiver l’expression de leur créativité authentique en les encourageant a équilibrer les stimulants technologiques avec l’exploration intérieure.
 
SEYMOUR+ space est un havre pour votre esprit, un lieu qui vous permet de déconnecter afin de vous reconnecter avec vous-même. Ici vous pouvez échapper à toutes distractions extérieures ; toutes influences qui vous empêchent d’accéder à vos propres pensées, votre imagination, votre intuition. Cet espace de 230m2 s’étend sur 2 niveaux et propose 5 univers interactifs inspirés par le processus de création. Cliquez ici pour plus d’infos générales et ici pour horaires et accès.
 
Cette carte 10 Doses est un don de la part de Melissa Unger, fondatrice et directrice de Seymour Projects. La carte offre 10 visites à l’espace SEYMOUR+. 

 

 

9. Silkscreen Print of Brigitte Bardot par Natasha Magyar/Sérigraphie de Brigitte Bardot par Natasha Magyar (donated by/offert par Gaëtan Guibert). 30 x 50 cm

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10. Three art books in French, donated by Aurélie Prissette/Trois beaux-livres, offert par Aurélie Prissette

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Unless someone like you cares an awful lot…

This is part 2 of a story that begins here, with ‘No one chooses refugee camps’.

C’est la deuxieme partie d’une histoire qui commence ici avec ‘Personne ne choisit les camps de réfugiés’.

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jungle |ˈdʒʌŋg(ə)l|

noun

1 an area of land overgrown with dense forest and tangled vegetation, typically in the tropics: we set off into the jungle | [ mass noun ] : the lakes are hidden in dense jungle.

  • a wild tangled mass of vegetation or other things: the garden was a jungle of bluebells.
  • a situation or place of bewildering complexity or brutal competitiveness: it’s a jungle out there.

2 (also jungle music) [ mass noun ] a style of dance music incorporating elements of ragga, hip hop, and hard core and consisting of very fast electronic drum tracks and slower synthesized bass lines, originating in Britain in the early 1990s.

 the law of the jungle the principle that those who are strong and apply ruthless self-interest will be most successful. power politics reflected the law of the jungle.

 

  JUNGLE, n. f.XVIIIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, de l’hindi jangal, de même sens.☆1. Formation végétale dense des plaines humides de l’Inde et des pays de mousson, caractérisée par de hautes herbes, des bambous, des fougères, des arbres épars, et qui abrite des bovins, de grands fauves, etc. • Par ext. Végétation très dense, presque impénétrable. • Titre célèbre : Le Livre de la jungle, de Rudyard Kipling (1894).

☆2. Par anal. Milieu où règne une concurrence cruelle, où les plus faibles sont éliminés sans pitié. La jungle de la finance. Expr. La loi de la jungle, la loi du plus fort.

Calais Census 1 EN

courtesy l’Auberge des migrants international

l’Auberge des migrants’ May census  counted 5269 people living in what remains of Calais’ jungle, about a thousand fewer than were here in February just before the French government destroyed the southern part of the camp, effectively evicting most of its residents.

Le recensement établi par l’Auberge des migrants en mai indique que 5269 personnes vivent dans ce qui reste de la jungle, soit environ 1000 de moins qu’en février, moment de la destruction de la partie sud du camp par les autorités,  expulsant alors la majorite de ses residents.

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Données : l’Auberge des migrants

Calais Census 3 EN

Courtesy l’Auberge des migrants international

recencement Calais 2 FR

Données : l’Auberge des migrants

Into the jungle

As our first warehouse shift came to an end just before 6pm, a British volunteer called Karimah mentioned that a small group was heading to “Jungle Books”, a makeshift library where informal conversation classes in English were held daily whenever enough volunteer native speakers were on hand (they have steadily decreased in number as the refugee crisis fades from the headlines).

A la fin de notre premier service, juste avant 18h00, Karimah, une bénévole britannique, a mentionné qu’un groupe allait se rendre au Jungle Books, une bibliotheque de fortune où des cours d’anglais informels se tiennent quotidiennement sous réserve de la présence d’un nombre suffisant “d’enseignants” (d’ailleurs de moins en moins nombreux depuis que la crise ne fait plus la une des journaux).

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After spending a couple of hours chatting with various small groups of Afghan and Sudanese men (all of whom hailed from Darfur), I met a young Afghan who seemed to be informally in charge of Jungle Books. When he found out that we also spoke French and that Imane could speak Arabic, he turned on the charm: “I need you to come back every afternoon and teach French classes!” he said. “So I’ll see you tomorrow!”

Après avoir passé une ou deux heures à bavarder avec de petits groupes d’Afghans et de Soudanais (tous du Darfour), j’ai rencontré un jeune Afghan qui avait l’air d’être le responsable informel de Jungle Books. Quand il a découvert que nous parlions français et qu’Imane parlait l’arabe, il s’est placé en mode séduction pour nous demander de revenir tous les après-midi pour donner des cours de français. “Je vous revois demain !”, il a lancé.

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Imane and François talking to our polyglot Afghan friend in front of Jungle Books library/devant la bibliotheque ‘Jungle Books’avec notre ami Afghan polyglotte

The next day we wrapped up our shifts even earlier in order to keep our word. Our Afghan friend beamed when he saw us. Waiting students diligently gathered around us at outdoor picnic tables, notebooks and pens in hand. My first class was with a pair of childhood friends from Afghanistan, Sherullah and Eynullah, who said they were 17 but looked much younger. (The charity asked us not to take any photos of refugees’ faces for fear that it could hurt their asylum chances). Sherullah had a basic grasp of English and asked me to review the days of the week, telling time and numbers with him. But his friend looked bewildered, and without a word of Pashto, I could only communicate with him through his interpreter. “He doesn’t know English, no school Afghanistan,” Sherullah explained, as he urged his friend to write down the words even though he had no concept of the English alphabet.

Le jour suivant, nous avons terminé notre service encore plus tôt pour tenir parole. Le visage de notre ami Afghan s’est éclairé lorsqu’il nous a vu arriver. Les élèves qui nous attendait se sont rassemblés autour de nous et se sont assis à des tables de pique-nique, cahiers et crayons en main. Mes premiers élèves étaient deux amis d’enfance de 17 ans, Sherullah et Eynullah, ayant l’air bien plus jeunes que leur âge (nous n’avons pas pris de photos pour ne pas compromettre leurs chances d’obtenir l’asile). Sherullah avait quelques notions d’anglais et m’a demandé de l’aider à revoir les jours de la semaine, les heures et les chiffres avec lui. Eynullah avait l’air dépassé et, ne connaissant pas le pachtoune, je ne pouvais communiquer avec lui que via Sherullah. “Il ne connaît pas l’anglais, plus d’écoles en Afghanistan”, il m’a expliqué tout en incitant son ami à copier des mots en dépit de sa méconnaissance totale de l’alphabet latin.

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As we chatted, Sherullah told me that they had barely slept; the boys spent most nights trying to sneak onto the trucks making the crossing to Dover. One of them had a cousin outside of London; they believed they could find under-the-table work there until they were able to sort out working papers. Now if only they could just get across that last body of water. But first they’d have to get over the fence separating the Jungle from the ferry port…

En bavardant, j’ai appris de Sherullah qu’ils avaient à peine dormi et qu’ils passaient leurs nuits à essayer de grimper dans des camions en partance pour Douvres. L’un des deux avait un cousin à Londres et ils pensaient pouvoir trouver un job au noir avant de se débrouiller pour les papiers. Si seulement ils pouvaient traverser cette ultime frontière, évidemment…

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The high fence surrounding access points to the Calais-Dover ferry/La barrière protégeant les points d’accès au terminal des ferries Calais-Douvres

Sherullah didn’t have enough English to explain how exactly they conducted their nightly attempts, but I had read enough about migrants crushed to death under lorries to be concerned for their welfare. I could only imagine what Eynullah would do if anything happened to his friend with the language and survival skills that had gotten them this far.

Sherullah ne savait pas assez d’anglais pour m’expliquer exactement comment ils s’y prenaient pour leurs tentatives nocturnes, mais j’ai lu assez de choses à propos des migrants écrasés par des camions pour être inquiète pour eux. Je me demande d’ailleurs ce que ferait Eynullah sans les compétences en langues et en survie de son ami s’il lui arrivait quelque chose à ce dernier…

The next night I spent an hour with a contingent of Sudanese teenagers, all of whom were eager to have me read from a stack of children’s books they’d selected and handed to me when each had been exhausted.

La nuit suivante, j’ai passé une heure avec un groupe d’ados soudanais, lesquels voulaient à tout prix me faire faire la lecture d’une pile de livres pour enfants.

“Floppy is a dog!” Walid squealed when I pointed to a page with an illustration of a canine prancing around a British park while well-fed children picnicked and played. The incongruity of the scene struck me. Would almost-men like Walid, Gamar and Bader ever make their way across the Channel and have the chance to live out their lost childhoods in Victoria Park or Hampstead Heath?

“Floppy est un chien”, ils ont tous crié quand j’ai montré du doigt une page illustrée d’un chien batifolant dans un parc britannique pendant que des enfants bien nourris pique-niquaient et jouaient. L’incongruité de la scène était frappante : ces ”presque hommes” finiraient-ils par se débrouilller pour traverser la Manche et rattraper de leur enfance perdue à Victoria Park ou Hampstead Heath ?

Before I had the chance to meet these young men, I had the vague idea that some of the refugees and migrants must be too stubborn or unwilling to face the reality of their situation in France. What, I wondered, was so great about the UK? Why couldn’t they just accept asylum here or in other EU countries? The long, complicated answer touches on politics I’d prefer to avoid here. But as I seek answers to my questions, I am shocked to learn what the “Dublin fingerprints” regulation means for the young men I met, and to understand how difficult it is to be granted asylum in various EU countries.

Avant d’avoir eu l’occasion de rencontrer ces jeunes gens, j’avais vaguement l’idée que ces réfugiés étaient ou migrants étaient trop têtus pour affronter la réalité de leur situation en France. Qu’est-ce qui était si attirant en Angleterre ? Pourquoi n’acceptaient-il pas simplement l’asile en France ou dans d’autres pays de l’Union ? Les longues et complexes réponses prennent une dimension politique que je préfère éviter d’aborder ici. Mais sans doute l’obligation de demander l’asile dans le premier pays d’Europe atteint est-elle un début de réponse.

Angelina Jolie may take a lot of flak for having an opinion on just about everything including the refugee crisis, but in this video she explains why she’s decided to “do the best I can in this life to be of use.”

On se moque souvent d’Angelina Jolie pour sa propension à avoir un avis sur à peu près tout, y compris la crise des réfugiés, mais voici une vidéo où elle explique pourquoi elle est déterminée à “faire de son mieux pour servir à quelque chose dans cette vie”.

It may have been optimistic to think we could post something on Bonjour Solidarity once a day (a feat we managed for the first month)—sometimes even once a week is challenging, particularly as we keep up our commitment to posting in English and French (thank you translators!) But in the process of telling these stories we have encountered more and more of the kind of people we always knew were out there, plugging away at making their corner of the world a little bit better. Many of them do this work quietly, reluctant to take credit for doing things they say are just part of “normal life.”

Il était sans doute optimiste de penser que nous pourrions poster quelque chose sur Bonjour Solidarity tous les jours (ce que nous somme toutefois parvenus à faire le premier mois). Parfois, même une note par semaine est compliquée, surtout parce que nous continuons de poster en anglais et en français (merci les traducteurs !). Mais raconter ces histoires est aussi devenu le moyen de rencontrer de plus en plus de ces gens que nous savions exister sans les connaître, de ces gens qui contribuent à leur manière à rendre le monde un peu meilleur.

‘Unless someone like you cares an awful lot…’

If you feel inspired to do more, please find a myriad of options below. Because to quote Dr. Seuss (which Help Refugees does on its home page), “Unless someone like you cares a whole awful lot, nothing is going to get better. It’s not.” Here’s what you can do now:

Si vous vous sentez de faire davantage, voici quelques options. Pour paraphraser Dr Seuss, ce que fait Help Refugees sur sa page d’accueil, “A moins que quelqu’un comme vous ne se bouge, rien ne changera”. Voici ce que vous pouvez faire.

  1. Share this post along with this invitation to our June 4th fundraiser, where you’ll meet a host of like-minded people gathering to talk, share ideas, eat and listen to music. Your 10-euro entry fee includes a drink and will go directly to l’Auberge des Migrants/Help Refugees. Raffle tickets, silent auction and cash bar will directly benefit Calais Kitchens. We are still seeking donations of food, beverages, and items for the raffle and silent auction in order to raise the maximum amount of funds for the charity (our only costs are food and beverages). * Partagez ce post et l’invitation jointe à notre journée de collecte de fonds du 4 juin, lors de laquelle vous rencontrerez un tas de gens dans le même état d’esprit que vous qui se seront réunis pour bavarder, échanger des idées et écouter de la musique. Votre PAF de 10 euros comprend une boisson gratuite et sera directement reversée à l’auberge des migrants/Help Refugees. Le produit des tickets de tombola, de la vente aux enchères et de la recette du bar iront à Calais Kitchen. Nous cherchons d’ailleurs encore des dons de boissons et de nourriture pour le bar et des lots pour la tombola et les enchères (les boissons et la nourriture sont nos seuls coûts).
  1. Go to Calais yourself and volunteer. Write to one of these email addresses (check this flow chart to see which one applies) to let them know you’re coming and tell them about special skills (background as a teacher, speaking Arabic, Pashto or ability to build shelters) you might have. If you’re able to stay for two weeks or more, tent or caravan space is available for 5 euros a night. * Allez à Calais et devenez bénévole. Ecrivez à une de ces adresses mail (verifier sur ce graphique celle qui convient) pour leur annoncer votre arrivée et les informer des compétences éventuelles dont vous disposez (vous êtes enseignant, vous parlez arabe ou pachtoune, vous savez construire des abris…). Si vous êtes en mesure de rester plus de deux semaines, des tentes et des places dans des caravanes sont disponibles pour 5 euros la nuit.
  1. Donate good quality, clean, sorted and labeled men and women’s clothing, sleeping bags, blankets and tents (please see the list on our previous post here and check the updated list of specific (and evolving) needs on l’Auberge des Migrants/Help Refugees sites or contact Donations Coordinator Isabel calaisdonations@gmail.com. Those of you in Paris can drop off clothing donations at our friend Gaëtan’s hair salon (read how that works here) and we’ll find a way to get them to Calais.* Donnez des vêtements étiquetés hommes ou femmes, de bonne qualité, propres, des sacs de couchage, des couvertures et des tentes (voir notre post précédent, où se trouve la mise à jour de la liste des besoins spécifiques de l’Auberge des migrants/Help refugees sur leur site) ou contactez coordinatrice des dons Isabel calaisdonations@gmail.com. Les Parisiens parmi vous peuvent déposer leurs donc en vêtements au salon de coiffure de notre ami Gaëtan, on se débrouillera pour les acheminer jusqu’à Calais.

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4. Drive specific clothing donations from Paris to Calais and/or pick up donated onions from a farm south of Paris and drop them off at the warehouse in Calais. More details on their fundraising page here. Donated large amounts of fresh vegetables (or even eggs) are most needed if they can be delivered; for both options email calaiskitchens@gmail.com

Emmenez vos dons de vêtements de Paris à Calais et/ou passez chercher récupérer les oignons offert par un maraîcher du sud de la région parisienne pour les déposer à l’entrepôt. Plus de détails ici.  Les dons de grandes quantités de légumes frais ou d’oeufs sont les bienvenus s’ils peuvent être livrés directement (email ; calaiskitchens@gmail.com).

5. Jungle Books was inundated with donations after an article appeared in The Guardian; the photo below depicts a list of the titles it still needs, in addition to cash donations to run a side project, a restaurant for unaccompanied minors. Contact them on their Facebook page or send donations to founder Mary Jones via Paypal: maryjones@orange.fr

Jungle Books s’est retrouvé inondé de livres après la parution d’un article dans le Guardian ; voici sur la photo en dessous une liste de ceux dont ils ont encore besoin. Enfin, des fonds lui sont également nécessaires à la réalisation d’un nouveau projet parallèle de restaurant pour les mineurs non-accompagnés (voir page Facebook ou email la responsable Mary Jones pour un don par PayPal maryjones@orange.fr).

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list of items needed at Jungle Books on 11 May

6. In addition to accepting food and financial donations, Calais Kitchens also needs medium/large sized canvas/strong plastic bags to use for its food distributions (two different sizes for groups of two or five people). Gaëtan may also be able to stock these for you at his hair salon if you are not going to Calais yourself.

En plus d’accepter les dons en argent ou en nature, Calais Kitchens a besoin de sacs de toile ou de sacs plastiques solides pour les distributions de nourriture (deux tailles différentes pour les sacs de deux ou cinq personnes). Vous pouvez en déposer au salon de coiffure de Gaëtan si vous n’allez pas vous même à Calais.

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In case you’re wondering why there aren’t any photos of the refugees or migrants I met on this blog, I think this photographer explains my philosophy pretty well.

Si vous vous demandez pour quoi il n’y a pas de photos des refugiés et migrants que j’ai rencontré sur ce blog, je pense que ce photographe l’explique très bien (en anglais).

 

 

 

‘No one chooses refugee camps’

Last week, my friend François and I made the three-hour drive north from Paris to volunteer for a few days in Calais with l’Auberge des migrants, a French charity operating locally since 2008. It has joined forces with UK counterpart Help Refugees to assist “the most vulnerable people currently reaching Europe’s shore by supporting local groups, charities and volunteers who are at the front lines, carrying out lifechanging work in difficult circumstances.”

Volunteers from Help Refugees and l’Auberge can be found everywhere that governments and NGOs cannot be. “Unconstrained by red tape, politics and bureaucracy,” they act quickly to improve lives and put donations directly in the hands of people who most need them.

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‘Personne ne choisit les camps de réfugiés’

La semaine dernière, mon ami François et moi avons effectué les trois heures de voiture entre Paris et Calais pour donner un coup de main aux bénévoles de l’Auberge des migrants, une association Loi 1901 indépendante de toute religion et de tout mouvement politique, sur place depuis 2008. Elle s’est d’ailleurs associée à son homologue britannique Help Refugees pour ”aider [les migrants] à survivre (nourriture, vêtements, couvertures), en faisant un effort pour qu’ils gardent un minimum de dignité” .

Les bénévoles des deux structures travaillent généralement là où ni les gouvernements ni les ONG n’interviennent. “Débarrassés des contraintes administrative et politiques ou de la bureaucratie”, ils peuvent avoir un impact rapide sur la vie des gens et transférer les dons directement aux personnes concernées en fonction de leurs besoins concrets.

François was making his second trip north—the first one had affected him deeply (read about that here) and consequently spurred my friend Rosario and me to organize a collection of well-sorted clothing, food and funds that we were now planning to hand deliver in Calais.

François en était déjà à son deuxième voyage ; le premier l’avait d’ailleurs profondément affecté (voir son témoignage ici) et m’avait incitée, avec mon ami Rosario, à organiser une collecte de vêtements, de nourriture et d’argent dont nous livrerions nous-mêmes le produit.

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So much has been written and said about the world’s latest “refugee crisis.” I’m no expert and I realize my insight alone will not bring about a solution to a complex problem with multiple causes. I started this blog in January believing that merely by deciding to focus on solidarity we might be able to generate a little more of it, and together seek out solutions. When François told me how impressed he was at the grassroots efforts he witnessed in Calais, I decided to do my part to try and inspire others to do the same.

On a déjà écrit et raconté beaucoup de choses sur la dernière “crise des réfugiés” en date. Je ne suis pas une experte dans ce domaine, et je réalise que ma propre perception du problème ne va pas apporter de solution ultime à un problème aussi complexe. Mais j’ai démarré ce blog en janvier dernier, pensant qu’en me focalisant simplement sur des questions de solidarité, je pourrai stimuler les vocations et voir émerger des solutions collectives. Quand François m’a parlé de ce qui se passait sur le terrain à Calais, et de l’implication de gens comme tout le monde sur place, j’ai décidé d’apporter ma contribution et peut-être de donner des idées à d’autres. 

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Our one-hour walk around the Cap Griz Nez and its achingly desolate beach would turn out to be the only down time we’d have over the next four days. Bare feet in the cold sea, sun breaking through the clouds as I watched the ferries chugging across to Dover, I thought, “Calais is not as bad as everyone makes it out to be.” For a moment it felt as though we’d come here on holiday.

Une heure de balade autour du cap Gris-Nez et de ses plages désolées allait d’ailleurs être le seul moment de repos de ce séjour de quatre jours. Pieds nus dans l’eau froide, sous un soleil perçant timidement sous les nuages, je m’étais d’ailleurs fait la remarque, en voyant les ferries se diriger vers Douvres, que Calais n’était pas si affreux que ça. Pendant un moment, c’était presque comme si nous étions en vacances.

Until François reminded me that he and I could always make a spur-of-the-moment decision to hop one of those ferries, identity papers in hand, and visit the UK as tourists or even decide to set up lives there—a right not granted to the masses who have crossed the ocean and dozens of borders only to find themselves stranded here in northern France, just thirty-five kilometers from their Shangri-La. Refugees have fled war zones, persecution and ethnic conflict while economic migrants have left behind other kinds of chaos, all with the goal of creating better lives for themselves and their families. Just like many of our parents or grandparents once did.

Jusqu’à ce que François me rappelle que lui ou moi pouvions toujours sauter à bord de l’un de ces bateaux, passeports en main, et visiter l’Angleterre ou même nous installer là-bas si ça nous chantait – chose que ces gens qui avaient déjà traversé les mers et les frontières avant d’échouer à 35 kilomètres de leur Eldorado ne pouvaient pas se permettre. Les réfugiés ont pourtant quitté des zones de guerre, des persécutions, des conflits ethniques, quand les migrants économiques ont laissé derrière eux toutes sortes de chaos dans le seul but de s’offrir une vie meilleure, à eux et à leurs enfants. Tout comme pas mal de nos parents ou de nos grand-parents avant eux.

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Kenyan-born Somali-British poet Warsan Shire’s “Home” has been widely shared, but in case you missed it:

Home

no one leaves home unless
home is the mouth of a shark
you only run for the border
when you see the whole city running as well

your neighbors running faster than you
breath bloody in their throats
the boy you went to school with
who kissed you dizzy behind the old tin factory
is holding a gun bigger than his body
you only leave home
when home won’t let you stay.

no one leaves home unless home chases you
fire under feet
hot blood in your belly
it’s not something you ever thought of doing
until the blade burnt threats into
your neck
and even then you carried the anthem under
your breath
only tearing up your passport in an airport toilet
sobbing as each mouthful of paper
made it clear that you wouldn’t be going back.

you have to understand,
that no one puts their children in a boat
unless the water is safer than the land
no one burns their palms
under trains
beneath carriages
no one spends days and nights in the stomach of a truck
feeding on newspaper unless the miles travelled
means something more than journey.
no one crawls under fences
no one wants to be beaten
pitied

no one chooses refugee camps
or strip searches where your
body is left aching
or prison,
because prison is safer
than a city of fire
and one prison guard
in the night
is better than a truckload
of men who look like your father
no one could take it
no one could stomach it
no one skin would be tough enough

the
go home blacks
refugees
dirty immigrants
asylum seekers
sucking our country dry
niggers with their hands out
they smell strange
savage
messed up their country and now they want
to mess ours up
how do the words
the dirty looks
roll off your backs
maybe because the blow is softer
than a limb torn off

or the words are more tender
than fourteen men between
your legs
or the insults are easier
to swallow
than rubble
than bone
than your child body
in pieces.
i want to go home,
but home is the mouth of a shark
home is the barrel of the gun
and no one would leave home
unless home chased you to the shore
unless home told you
to quicken your legs
leave your clothes behind
crawl through the desert
wade through the oceans
drown
save
be hunger
beg
forget pride
your survival is more important

no one leaves home until home is a sweaty voice in your ear
saying-
leave,
run away from me now
i dont know what i’ve become
but i know that anywhere
is safer than here

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“Maison”, ce poème de l’anglo-somalien Warsan Shire a déjà été souvent partagé, mais le revoici au cas où vous l’auriez loupé (Traduction de Paul Tanguy) :

Maison

Personne ne quitte sa maison à moins
Que sa maison ne soit devenue la gueule d’un requin
Tu ne cours vers la frontière
Que lorsque toute la ville court également
Avec tes voisins qui courent plus vite que toi
Le garçon avec qui tu es allée à l’école
Qui t’a embrassée, éblouie, une fois derrière la vieille usine
Porte une arme plus grande que son corps
Tu pars de chez toi
Quand ta maison ne te permet plus de rester.Tu ne quittes pas ta maison si ta maison ne te chasse pas
Du feu sous tes pieds
Du sang chaud dans ton ventre
C’est quelque chose que tu n’aurais jamais pensé faire
Jusqu’à ce que la lame ne soit
Sur ton cou
Et même alors tu portes encore l’hymne national
Dans ta voix
Quand tu déchires ton passeport dans les toilettes d’un aéroport
En sanglotant à chaque bouchée de papier
Pour bien comprendre que tu ne reviendras jamais en arrière
Il faut que tu comprennes
Que personne ne pousse ses enfants sur un bateau
A moins que l’eau ne soit plus sûre que la terre-ferme
Personne ne se brûle le bout des doigts
Sous des trains
Entre des wagons
Personne ne passe des jours et des nuits dans l’estomac d’un camion
En se nourrissant de papier-journal à moins que les kilomètres parcourus
Soient plus qu’un voyage
Personne ne rampe sous un grillage
Personne ne veut être battu
Pris en pitié
Personne ne choisit les camps de réfugiés
Ou la prison
Parce que la prison est plus sûre
Qu’une ville en feu
Et qu’un maton
Dans la nuit
Vaut mieux que toute une cargaison
D’hommes qui ressemblent à ton père
Personne ne vivrait ça
Personne ne le supporterait
Personne n’a la peau assez tannée
Rentrez chez vous
Les noirs
Les réfugiés
Les sales immigrés
Les demandeurs d’asile
Qui sucent le sang de notre pays
Ils sentent bizarre
Sauvages
Ils ont fait n’importe quoi chez eux et maintenant
Ils veulent faire pareil ici
Comment les mots
Les sales regards
Peuvent te glisser sur le dos
Peut-être parce leur souffle est plus doux
Qu’un membre arraché
Ou parce que ces mots sont plus tendres
Que quatorze hommes entre
Tes jambes
Ou ces insultes sont plus faciles
A digérer
Qu’un os
Que ton corps d’enfant
En miettes
Je veux rentrer chez moi
Mais ma maison est comme la gueule d’un requin
Ma maison, c’est le baril d’un pistolet
Et personne ne quitte sa maison
A moins que ta maison ne te chasse vers le rivage
A moins que ta maison ne dise
A tes jambes de courir plus vite
De laisser tes habits derrière toi
De ramper à travers le désert
De traverser les océans
Noyé
Sauvé
Avoir faim
Mendier
Oublier sa fierté
Ta survie est plus importante
Personne ne quitte sa maison jusqu’à ce que ta maison soit cette petite voix dans ton oreille
Qui te dit
Pars
Pars d’ici tout de suite
Je ne sais pas ce que je suis devenue
Mais je sais que n’importe où
Ce sera plus sûr qu’ici

 

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Auguste Rodin’s Burghers of Calais/Les Bourgeois de Calais, Rodin

I was surprised to bump into Rodin’s most famous sculpture in front of the town hall. It depicts a scene from the Hundred Years’ War (1346), after the starving city had been under siege for more than a year and six of its most prominent citizens voluntarily walked out of Calais carrying the keys to the city and its castle, wearing nooses around their necks. English king Edward III reportedly said he would spare the city if its top leaders would surrender to him in this manner. Although ready to meet their deaths, the burghers were spared at the demande of Queen Philippa of Hainaut, who believed their executions would be a bad omen for the immenent birth of their son.

Cette célèbre sculpture représente le groupe de Calaisiens s’étant offerts volontairement au roi d’Angleterre, Edouard III, en gage de reddition de la cité dans un épisode resté célèbre de la guerre de Cent ans (1346). Devant être pendus, ils avaient pourtant été graciés à la demande de Philippa de Hainaut, épouse du souverain.

Calais Kitchens

Monday morning, 9am. Now we were three. The previous night we’d driven to the train station to pick up Imane, who was moved by our actions in Paris and decided to join us here. Fortunately, she was tiny enough to squeeze into the back of the car with twenty-five bags of clothing donations!

Lundi matin, 9 heures. Désormais, nous sommes trois. La nuit dernière, nous sommes allés récupérer Imane à la gare, qui avait été émue par notre initiative à Paris et avait décidé de se joindre à nous. Par chance, elle était assez menue pour se glisser à l’arrière de la voiture avec nos 25 sacs de vêtements !

While François unloaded the food and clothes at the l’Auberge/Help Refugees warehouse, we were asked to sign a volunteer charter, which included a clause about keeping our location private. We were not to take photos of the warehouse’s exterior, streetscape or anything that might give something away to a local community not always receptive to the presence of do-gooders focused on helping the temporary residents over the long-term ones, who have their own grievances.

Pendant que François déchargeait la nourriture et les vêtements à l’entrepôt de l’Auberge/HelpRefugees, nous avons dû signer la charte de bénévoles et nous engager à ne pas révéler l’emplacement de ses locaux. Il était également interdit de prendre des photos de l’extérieur de l’entrepôt ou de ses environs, tous les gens du coin n’étant pas exactement “favorables” à la présence de bons samaritains privilégiant les difficultés des migrants sur les leurs.

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Items in good condition but not likely to be worn in the camps are resold to volunteers/Des vêtements en bon état, mais assez peu susceptibles d’être portés dans les camps sont revendus au bénévoles

After a very British cuppa tea and a rousing round of group calisthenics, our young, dynamic Swiss coordinator Hettie broke us up into smaller groups and assigned us to work details based on our answer to questions such as, “Who wants to work outside today and get a tan?”

Après une bonne tasse de thé à l’anglaise et une petite séance de gym, notre jeune et dynamique coordinatrice suisse Hettie nous a divisés en petits groupes et nous a assigné nos missions sur la base de nos réponses à la question : “qui veut rester dehors et bronzer un peu aujourd’hui ?”

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Photo: François Henriques-Raba

Monday was bright and sunny—a rarity in Calais, so several hands shot up. François and Imane discovered that they’d be cutting and moving wood all day. Hettie’s next question, “Have you always wanted to work in a supermarket?” convinced me to join a small group assigned to Calais Kitchens, a food distribution team run by four incredibly enthusiastic, kind and capable women: Tina and Amelia from the UK, Fee from Germany and Cecelia (Ce Ce) from my hometown of New York.

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The woodcutting station, next to the volunteer’s lot aka Caravanarnia/Le stand de coupage de bois, près du site où habitent les bénévoles (dit “Caravarnarnia”)

Ce lundi était lumineux et ensoleillé, une rareté à Calais, et plusieurs mains se sont levées. François et Imane se sont donc retrouvés à couper du bois et moi-même, ayant répondu oui à la question “qui a toujours rêvé de travailler dans un supermarché ?”, me suis jointe au groupe chargé de la “Calais Kitchens”, le team nourriture géré par quatre femmes aussi sympathiques qu’enthousiastes et compétentes : Tina et Amélia de Grande-Bretagne, Fee l’Allemande, et Cecilia (Ce Ce) de New-York (comme moi ).

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Like most of the long-term volunteers I’d meet, the women hailed from diverse backgrounds but had one thing in common: they’d arrived planning to pitch in and help for a little while. Most (like François and me) had taken a few days off from their lives, booked a room in the youth hostel or an AirBnB, and had no idea what to expect. But unlike most volunteers, once they dug in, they found it wasn’t so easy to forget what they’d seen and return to “normal life.” Now many, like this British woman, are living in caravans or other temporary homes and subsisting on funds they can raise via their communities or crowdfunding. You can watch a video of the work they do on the Calais Kitchens Facebook page.

Comme la plupart des bénévoles à long-terme que j’allais rencontrer, ces femmes venues d’horizons divers avaient une chose en commun : elles avaient commencé par débarquer pour donner un coup de main, s’éloignant, comme François et moi, quelques jours du cours normal de leur vie en prenant une chambre à l’auberge de jeunesse ou dans un Airbnb. Puis s’étaient révélées incapables d’oublier ce qu’elles avaient vu et de revenir à leur routine, préférant s’installer dans une caravane ou dans un autre type d’hébergement temporaire et subsistant sur des dons ou du crowdfunding. Vous pourriez regarder une vidéo de leur quotidien sur la page Facebook de Calais Kitchens.

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The faces on our multinational volunteer team ebbed and flowed over the next three days: British mostly, but also French, Irish, American, Spanish, Icelandic and Czech. Jacqueline had driven up from Franche Comté. “My son encouraged me to take a vacation after my retirement in January,” she said. “So here I am. I like to feel useful.”

Les visages de notre groupe de bénévoles internationaux allaient d’ailleurs pas mal changer aux cours de ces trois jours : Britanniques surtout, mais aussi Français, Irlandais, Américains, Espagnols, Islandais, Tchèques… Jacqueline était venue de Franche-Comté : “Mon fils m’a encouragé à prendre des vacances après ma retraite en janvier. Alors me voici. J’aime me sentir utile”.

IMG_20160509_130016And she certainly was. Jacqueline hunkered right down on the floor of the warehouse with the rest of the “young people” as we put together hundreds of small bags of onions, potatoes, flour, lentils, salt, sugar and spices that we combined with canned goods, UHT milk, oil, tea, bread and biscuits that would make up two-and five-person bags for the next day’s distribution. The level of organization was impressive: a process that had been fine-tuned over months of practice. Everyone quickly found his or her role, helped along by the kitchen’s sound system, cranked up by volunteer chefs in the nearby kitchen and blasting everything from The Pointer Sisters to Pink Floyd. After a morning working together, we slid into a comfortable routine and swapped stories as we raced to see who could complete her food bag first.

Et elle l’est certainement ! Jacqueline s’était assise sur le sol de l’entrepôt avec “les jeunes”, préparant des centaines de petits sacs garnis de pommes de terre, d’oignons, de farine, de lentilles, de sel, de sucre et d’épices, mais aussi de boîtes de conserve, de lait UHT, d’huile, de thé, pain et biscuits constituant les rations de la distribution du lendemain. Le niveau d’organisation était d’ailleurs impressionnant : des procédures codifiées au terme de longs mois de pratique. Tout le monde trouvait sa place rapidement, stimulé par la stéréo de la cuisine trafiquée par les cuisiniers bénévoles et hurlant tout et n’importe quoi, des Pointers Sisters aux Pink Floyd. Après une matinée passée à travailler ensemble, on en arrivait vite à se raconter nos histoires et à se tirer des bourres sur la confection de sacs.

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Michel and his wife, a smiling couple also in their late 60s, had driven up from Lyon the previous day and were always ready to do whatever was asked of them, provided that the rare French speaker on hand could translate the instructions for them. Hugh, another IMG_20160509_143830pensioner, had raised the funds in his Bristol community to buy enough milk to meet Calais Kitchen’s needs for another week.

Michel et sa femme, un couple de sexagénaires souriant, arrivés de Lyon en voiture la veille, étaient toujours prêts à rendre service — à condition que les rares francophones du coin puissent leur traduire les consignes. Hugh, un autre retraité, avait réuni des fonds dans sa ville de Bristol pour acheter suffisamment de lait pour une semaine de distribution.

Calais Kitchens provides raw, bulk ingredients to more than 4000 people per week to supplement hot meals, which are served three times a day at different locations in the jungle by several other grassroots efforts including the Refugee Community Kitchen, Belgium Kitchen and Ashram Kitchen …Although hot meals are an important stop-gap measure for refugees living in the containers (12 bunk beds packed into 14m2, no cooking allowed), Calais Kitchens believe in giving those who have improvised makeshift kitchens the basics to make their own meals, therein retaining a semblance of normality, minimizing waste and providing people more of what they like to eat (feedback indicated a cultural preference for rice and lentils over pasta, for example).

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Calais Kitchens fournit des ingredients de base en grandes quantités à plus de 4000 personnes chaque semaine, en plus des repas chauds servis deux à trois fois par jour en différents points de la Jungle par d’autres organisations (Refugee Community Kitchen, Belgian Kitchen et Ashram Kitchen). Bien que ces repas chauds soient essentiels aux réfugiés installés dans des conteneurs (12 lits superposés dans 14m2, interdiction de cuisiner), les gens de Calais Kitchens préfèrent offrir la possibilité de cuisiner aux personnes dotées de cuisines de fortune, ne serait-ce que pour retrouver un semblant de normalité, de limiter le gaspillage et de préparer des plats que les gens ont envie de manger pour des raisons culturelles (du riz et des lentilles plutôt que des pâtes par exemple).

On my second morning in the warehouse, I asked Amelia and Tina how the 240 euros I had collected from friends in Paris could best be put to use, and Tina showed me the white board. “For the first time since we started doing the distributions seven months ago,” she said, “without oil and tomatoes, this week we’re not going to be able to provide the food thousands of people have been relying on.”

Le second matin dans l’entrepôt, j’ai demandé à Amelia et Tina comment employer au mieux les 240 euros collectés à Paris et Tina a pointé le tableau blanc de la main : “C’est la première fois en sept mois, soit depuis que nous avons commencé ces distributions, que nous allons manquer d’huile et de tomates pour les milliers de personnes qui en ont besoin”.

Updated daily, the board shows the camp sections scheduled for Calais Kitchens’ deliveries on a given day. Green indicates the item is well-stocked, while red means it is running out. So a few minutes later, we were back in François’ car heading to four of the area’s discount supermarkets to stock up on the much-needed supplies, making sure to leave enough in each store for the locals. I don’t think it’s an accident that the number of bottles of oil and canned tomatoes we could fit in a shopping cart turned out to cost exactly the amount of cash I had in my pocket. (The remaining 3.17 bought a kebab for Flori, a Roma teenager who sleeps in a tent on my street in Paris).

Mis à jour quotidiennement, ce tableau indique les lieux de livraison prévus pour telle ou telle journée à l’intérieur du camp. Les ingrédients marqués en vert sont bien approvisionné ; en rouge, la pénurie menace… Du coup, quelques minutes plus tard, nous nous retrouvions dans la voiture de François, en route pour quatre des supermarchés discount des environs, nous assurant de ne pas les dévaliser au détriment des Calaisiens. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un simple hasard, mais un chariot plein de bouteilles d’huile et de sauce tomate coûte exactement la somme que j’avais en poche (à 317 près, lesquels ont servi à acheter un kebab à Flori, un ado rom qui dort dans ma rue à Paris).

Imane, too, wanted to help, and her generous donation enabled us to make two more round trips to the store, filling the warehouse shelves, putting a huge smile on Tina’s face and bumping several red bars on the white board back into green.

Imane aussi voulait aider, et sa généreuse contribution nous a permis de faire deux autres trajets vers le supermarché, à remplir les étagères de l’entrepôt, à faire naître un grand sourire sur le visage de Tina et à transformer plusieurs des barres rouges du tableau en barres vertes.

Just before lunch, we finished making up the food bags that would go to the Syrian section of the camp the next day. Volunteer lunch at the warehouse consists of the same delicious vegan food served in the camp: a cold salad, rice and a hearty curry along with a piece of fruit. Well sated and ready to go back to work, we raised a cup of tea to all of our friends in Paris who helped make the food delivery possible.

Juste après le déjeuner, nous avons fini de préparer les sacs de nourriture prévus pour la section syrienne du camp le lendemain. Le délicieux déjeuner végan des bénévoles à l’entrepôt est le même que celui qui est servi aux réfugiés : salade, riz et curry complété par un fruit. Rassasiés, et prêts à retourner au travail, nous avons porté un toast sur tasse de thé en l’honneur de nos amis restés à Paris mais ayant rendu cette livraison possible.

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Volunteers take a tea break before going back to the clothing section of the warehouse/Les bénévoles en pleine pause-thé avant de reprendre le chemin de la section vêtements de l’entrepôt

 

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Spices that go into making delicious meals for volunteers and camp residents alike/Les épices qui servent à préparer de délicieux repas, pour les bénévoles comme pour les résidents du camp

Part two of this story, ‘Unless someone like you cares an awful lot’, can be found here.

La deuxieme partie de cette histoire, ‘A moins que quelqu’un comme vous ne se bouge…’ se trouve ici.

Opération Bubbolitas, merci à tous !

Sincere gratitude to everyone, especially the sunshine, for making an appearance yesterday at our friend Fabio and Rosario’s place Bubbolitas.

Sincères remerciements à tous, et plus particulièrement au soleil, pour avoir fait une apparition hier chez nos amis Fabio et Rosario de Bubbolitas.

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Friends, neighbors, and strangers dropped by throughout the afternoon and evening with bags of clothing, shoes, beauty supplies and food to donate to the migrants and refugees in Calais—so much, in fact, that Francois’ car was packed to the roof with about 25 big black garbage bags and several boxes when he finally pulled off just before 9pm. Now we just need to carve out a tiny space for me in there (T. Rex the dog will be staying home on this first trip).

Amis, voisins et inconnus sont passés tout au long de l’après-midi et de la soirée chargés de vêtements, de chaussures, de produits d’hygiène et de nourriture à offrir aux migrants et réfugiés de Calais. Tellement de choses, en fait, que la voiture de François était pleine à ras-bord de plus de 25 sacs et cartons quand il a finalement pu reprendre la route vers 21 heures. Il ne reste plus qu’à trouver encore un peu de place pour moi (T-Rex le chien restera à la maison pour ce premier voyage).

Thank you, too, to those of you who generously handed me cash for the envelope (200 euros and counting!) that will be used to buy fresh food for the migrants and refugees immediately upon our arrival in Calais next Sunday.

Merci aussi à ceux qui ont également été généreux en liquide (plus de 200 euros !). Il servira à l’achat de produits frais pour les migrants et les réfugiés dès notre arrivée à Calais dimanche.

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I’m in contact with l’Auberge des Migrants/Help Refugees to try and answer all the smart questions you asked yesterday about how we can all help most effectively. I’ll know a lot more when I return from Calais. Watch this space for more on that.

 Je suis en contact avec l’Auberge de Migrants/Help Refugees pour obtenir les réponses à toutes les questions brillantes posées hier sur la manière d’apporter l’aide la plus efficace. J’en saurais bien davantage à mon retour. Repassez donc par ici.

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Meanwhile, our friend Gaëtan has offered space in his beauty salon to stock any clothes or supplies you’d like to donate but didn’t manage to drop off on Sunday. That way, the next time we (or any one else) is going to Calais they can pick them up.

Les Coiffeurs Gaëtan-Denis

25, rue Geoffroy St. Hilaire

75005 Paris

Opening Hours:

Tuesday through Saturday 9:30am-7pm

Phone: 01 43 31 57 15

 

Dans l’intervalle, notre ami Gaëtan, a proposé son salon de coiffure comme lieu de stockage des vêtements ou des fournitures diverses que vous n’avez pas pu apporter dimanche dernier. Nous les récupérerons lors du prochain voyage.

Les Coiffeurs Gaëtan-Denis

 25, rue Geoffroy St. Hilaire

75005 Paris

Heures d’ouverture :

Jeudi au samedi 9h30 – 19h

Téléphone : 01 43 31 57 15

Don’t forget to save the date June 4 from 1-10pm for our fundraising event Chez Grace in Montmartre. We are still working out the details, but there will be music, food, drinks, art…and more depending on what you are willing to share or donate! Please sign up via this Google Spreadsheet to offer a service or work of art (including culinary) or even just your time and energy to help us plan and set things up.

N’oubliez pas de noter la date du 4 juin (13h à 22h) pour notre soirée de collecte de fonds Chez Grâce à Montmartre. On travaille encore sur les détails, mais il y aura de la musique, de la bouffe, à boire, de l’art… et plus encore selon ce que vous serez prêts à offrir ! Signalez-vous sur le tableur Google pour proposer un service ou une œuvre d’art (même culinaire), ou dites-nous si vous avez le temps de venir nous aider à organiser tout ça.

The funds we raise will be used for the charity’s most urgent needs: food and building shelters. All the details on the latter can be found here along with a video showing what handiest volunteers can do.

To quote François, who couldn’t believe how quickly things were coming together, “C’est carrément une équipe!” (We’ve really got a team behind us). Bonjour, solidarity!

Love, us

Les fonds collectés serviront aux besoins les plus pressants de l’association : nourriture et construction d’abris. Plus de détails sont fournis ici en même temps qu’une vidéo sur le travail des bénévoles.

Comme le disait François, qui avait du mal à croire à quelle vitesse les choses se sont mises en place, « C’est carrément une équipe ! ». Bonjour, solidarity !

Love, nous

 

Orchestre Debout

Saturday night at 10 p.m. the Orchestre Debout performed a second concert at Place de la République in Paris. Three hundred musicians and 150 choristers both amateur and professional turned out to celebrate the one-month anniversary of the Nuit Debout (Up All Night), movement.  After running an online survey to determine the program, organizers provided links to download rights-free sheet music.

On the menu:

Ode to Joy, the 4th movement of Beethoven’s 9th Symphony
Va Pensiero, from Verdi’s opera Nabucco
The 4th movement of Dvořák’s New World Symphony

While walking there, we met a couple of people going in the same direction who offered to help us out (there were only two of us, carrying lots of gear). They knew some of the organizers, so were able to lead us straight through the crowd into the center, where we set up behind the conductor and filmed the video below.

Post by Danielle Voirin and Alexandre Camerlo.

Samedi soir à 22h, l’Orchestre Debout a offert gracieusement un deuxième concert à Place de la République. Musiciens pour Nuit Debout, de toutes âges, amateurs et professionnels, ils ont fêté le premier mois d’existence du mouvement. 300 musiciens et 150 choristes ont téléchargé leurs partitions sur un site de téléchargement libre de droit, pour un programme qui a été décide par sondage.

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Le menu:

Hymne à la joie, le 4e mouvement du 9e symphony de Beethoven
Va Pensiero de Verdi, de l’opéra Nabucco
Le 4e mouvement du Symphonie du nouveau monde, de Dvořák

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Sur le chemin, on a croisé des gens qui allaient à République et qui avaient envie de nous aidé (on était deux, et chargés de matos). Ils connaissaient des organisateurs et nous ont guidé directe au centre de la foule, où on a pu s’installé derrière le chef d’orchestre.

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Vivement dimanche !

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Ce post est pour ceux qui ont raté celui de vendredi et qui souhaiteraient passer ce dimanche 1 mai avec nous échanger sur les moyens d’aider l’association l’Auberge des Migrants/Help for Refugees.

(Apologies to those who don’t read French. This is just a quick post for those who will be coming on Sunday, May 1 to help us collect clothing and food we’ll be bringing up to the refugees and migrants in Calais on May 8. More on that in our previous (bilingual) post here.

Depuis notre dernier post, le coordinateur de l’auberge des migrants m’a envoyé un mail avec des détails actualisés sur leurs besoins, en constante évolution. Avec François, nous vous proposons pour ceux qui le souhaitent, de participer en donnant des espèces (5/10€ ou plus !), nous les mettrons dans une enveloppe et ferons avec les courses à Calais (nous n’aurons pas la place dans la voiture pour les dons alimentaires en nature).
Vivement dimanche donc pour un bon moment de partage et solidarité ! Et gardez la date 4 juin (13h-22h) pour notre événement/collecte de fonds dans un bel appartement à Montmartre. Détails a suivre ici, sur Facebook et par mail. Entre temps, laissez un commentaire si vous pensez pouvoir nous aider a planifier l’évènement ou bien participer en temps que musicien, danseur de tap, chef de cuisine, lectrice, barman …ou nous proposer une œuvre qui sera mise aux enchères dans le « silent auction!»  (liste de œuvres/services bientôt sur le blog et page FB).

Voici la liste de besoins pour l’Auberge des migrants :

  • Nourriture.
    Nos approvisionnements alimentaires sont en forte diminution. Des livraisons des aliments sont beaucoup plus durables et plus faciles à gérer que des dons en argent!  Si vous avez des fonds disponibles et prévoyez une livraison à l’entrepôt de L’Auberge / Help refugees S’IL VOUS PLAÎT APPORTEZ : nous avons des équipes qui préparent des sachets de nourriture. Voici ce dont nous avons besoin – en gras, ce qui manque le plus (le plus important en haut) :
  • litres de lait UHT
  • fruits et légumes frais (y compris la salade et les herbes fraîches)
  • sucre par kg
  • Oignons et ail
  • Lentilles rouges, haricots secs
  • Pommes de terre
  • Carottes
  • Huile par litres (olive, tournesol, arachide)
  • Riz par kg
  • Conserves de poisson (thon, sardines, maquereaux)
  • Paquets de biscuits
  • Conserves (tomates, pois chiches, haricots blancs ou rouge)
  • Thé et café
  • Sel
  • Fruits secs et noix
  • Conserves de fruits
  • Bouillon cube de légumes

Merci d’apporter des conserves avec ouverture facile (tirette). Assurez-vous, également, que la date de péremption n’est pas dépassée !

  • Vêtements
    Pour le moment on a trop des vêtements et des jouets pour les enfants, mais par contre il manque des vêtements pour des adolescents (garçons: 13 à 17 ans). Si vous pouvez en apporter, ce sera magnifique!

Hommes

  • Chaussures de marche hautes et imperméables ou baskets principalement tailles 41 à 43
  • Gants
  • Pantalons – petite taille : 28 + 30
  • Polaires à manches longues, pulls et sweats – taille S + M
  • Pantalons imperméables
  • Pantalons de jogging taille S +­ M

Femmes

  • Bottes / Chaussures jusqu’à la taille 39. Pas de talons !
  • Soutien-gorge tailles petites (jusqu’à la taille 36C)
  • Manteaux chauds imperméables (S+M)
  • Pantalons imperméables
  • Pantalons (S, M, L):­ jeans et pantalons de jogging
  • Pulls et sweats (S+M) manches longue

Autre:

  • Articles d’hygiène: solutions à l’eau salée, papier-toilette, rasoirs, crème à raser, déodorant, lingettes pour bébés, shampooing, conditioner, crème hydratante, mouchoirs
  • Sac à dos (petits et grands)
  • Sacs poubelles forts- 130l
  • Élastiques forts
  • Extincteurs
  • Chaussettes et sous-vêtements (homme, femme et enfant)
  • Sachets de biens: bonnet, gants et écharpe
  • couvertures de survie
  • Couvertures
  • Sacs de couchage
  • Bâches
  • Tapis de sol
  • Bois de chauffage
  • Torches à manivelle (type Décathlon) et lanternes solaires
  • Carton plat (taille 60 x 40 x 32,5 ou 90 x 60 x 48)
  • Bénévoles – Nous avons besoin de vous ! Surtout si vous pouvez rester plus d’un jour ou deux! Si vous souhaitez faire du bénévolat, merci d’envoyer un email à volunteerincalais@gmail.com
  • Matériaux de construction En particulier des palettes !! (si vous en apportez ; si vous êtes manuel et avez des compétences en construction et que vous souhaitez en faire profiter les migrants, merci d’envoyer un email à : calaisbuild@gmail.com)

Si vous envisagez d’apporter des objets qui ne sont pas sur cette liste, merci de me contacter  à : laubergedesmigrants@hotmail.fr au plus vite afin que je puisse vous confirmer si oui ou non ils seront utiles.

Consignes de triage
Vos dons doivent être triés, merci de votre compréhension !
Si des articles sont endommagés, sales ou inappropriés pour le camp, ils vont créer une énorme quantité de déchets, ce qui retarde une aide vitale aux réfugiés. Surtout le week­end, nous ne pouvons pas accepter les livraisons de dons qui ne sont pas triés. Nos bénévoles risquent d’être submergés par la montagne de dons non triés.
S’il vous plaît essayez d’apporter seulement 3 ou 4 types d’articles dans votre livraison.Toutefois, nous comprenons que ce n’est pas toujours possible, et nous apprécions toujours votre aide. Pour trier efficacement vos dons, merci de les séparer par genre : couvertures distinctes des vêtements. Vêtements et chaussures devront être séparés, emballés et étiquetés en conséquence : sexe, taille et type d’article. Ex: Polaires hommes de taille M séparé de celle de la taille S des femmes.
Botte de taille 39 séparée du 40, Imperméables séparés des vêtements non étanches…
Cela permet de faciliter grandement le travail des bénévoles de l’entrepôt et nous permet de distribuer beaucoup plus rapidement et plus efficacement les dons aux réfugiés.
Nous sommes suffisamment approvisionnés depuis un certain temps pour les articles destinés aux femmes et aux enfants, à l’exception des éléments mentionnés dans la liste des priorités. Si vous avez besoin davantage de lignes directrices sur la façon de trier, s’il vous plaît, dites le moi, et je serai heureuse de vous aider.
Pour plus de directives, s’il vous plaît consulter cette page de dons sur Calaidipedia.
Au cas où vous souhaitez faire des dons en argent, vous le pouvez faire sur ce site ici:

Ou encore adresser un chèque libellé L’Auberge des Migrants chez F. Guennoc 12 rue A. Davids 62179 Wissant, ou par Paypal sur l’adresse laubergedesmigrants@hotmail.fr. On peut aussi vous adresser un RIB.
Si vous souhaitez aider les efforts spectaculaires de nos équipes de construction (750 abris, et 3000 personnes hébergées dans les 2 derniers mois !!!) Merci de faire un don ici.